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256 Souvenez-vous de vos victoires
Lorsque nous tirons satisfaction du service Divin, nous atteignons
Nous affirmons chaque jour dans nos prières « Achré yochvé
en dépit de l’adversité ? Est-ce parce que nous comptons
ce parce que nous avons survécu pendant des millénaires
ourquoi sommes-nous fiers et heureux d’être juifs ? Est-
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« La musique a la capacité d’extraire l’âme d’une personne et Sa Torah, nous a différenciés de ceux qui s’égarent. chanceux ! Que soit béni Hachem Qui nous a créés et Qui, grâce à
de la lui restituer. Les prodigieux pouvoirs de la musique ont été
enseignés à Moché Rabbénou au Mont Sinaï » (Rav Israël de Shklov
au nom du Gaon de Vilna).
Rabbi Chnéour Zalman de Liadi apporte un commentaire
concis inspiré du passage de la Guemara : « Tous ceux qui portent
un collier sortent avec un collier et sont tirés par un collier »
(Chabbat 51b). Le Talmud évoque ici les lois de Chabbat, selon
lesquelles un Juif ne peut autoriser son animal à déplacer un
objet du domaine privé au domaine public. En revanche, il est
permis de laisser son animal sortir avec son collier autour du cou,
et même de le faire avancer par le biais de ce collier.
Pour le terme « collier », le Talmud emploie le mot « chir »
qui signifie également « chanson ». Rabbi Chnéour Zalman
réinterprète donc ce passage du Talmud de la manière
suivante : « Les propriétaires de la « chanson » – les âmes et
les anges – sortent avec une chanson et reviennent avec une
chanson. C’est par le biais d’une chanson et d’une mélodie qu’ils
sortent d’eux-mêmes, mûs par un élan vers le Créateur, puis qu’ils
reviennent à leur propre existence, afin de remplir l’objectif de
leur création ».
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Rav Nathan Tsvi Finkel essayait d’instiller à ses disciples de la
joie, en créant une ambiance d’allégresse et de bien-être dans
la yéchiva. Le Chabbat, de joyeux éclats de rire retentissaient
des maisons où se trouvaient les jeunes gens. L’enthousiasme
atteignait des sommets pendant les fêtes, lorsque les murs de
la yéchiva vibraient au son des chants entraînants et des danses
240 Exprimez votre joie en musique
(Chmouel I, 17:37)
ce Philistin. »
« Hachem, Qui m’a protégé du lion et de l’ours, me protégera de
Lorsque David se proposa pour tuer Goliath, il déclara :
présage pour l’avenir.
à la fois en souvenir de sa victoire miraculeuse, et en guise de
partir de la peau du lion, il se confectionna une veste qu’il porta
David savait parfaitement qu’il avait été sauvé par Hachem. À
un lion féroce et un ours sauvage qui attaquaient son troupeau.
Lorsque le Roi David n’était encore qu’un jeune berger, il tua
(Émet VeÉmouna, p. 85)
nos actes nous éloigne du Tout-Puissant.
accomplir des mitsvot. Et inversement, dénigrer la valeur de
de Roi, qui nous pousse à nous rapprocher de Hachem et à
C’est la prise de conscience de notre dignité en tant que fils
ont de la valeur, et je ramènerai mes pas vers Tes statuts. »
Le verset peut alors se lire de la manière suivante : « Mes voies
Rabbi de Kotzk associe ce terme à « hachouv » (important).
Plutôt que de traduire « ‘hachavti » par « j’ai médité », le
avons de la valeur aux yeux de Hachem.
de Kotzk, ce psaume nous incite à réaliser à quel point nous
mes pas vers Tes statuts » (Téhilim, 119:59). D’après le Rabbi
Le Roi David a écrit : « J’ai médité sur mes voies et ramené
Source d’inspiration
l’apogée d’une existence emplie de sens. Combien nous sommes manquons de rien. En effet, si nous résidons dans la Demeure de Hachem, nous ne
et y participer.
Le Roch Yéchiva incitait également ses élèves à être dans
d’heureuses dispositions pendant la semaine, en expliquant
que telle était la bonne manière de servir Hachem : la Torah ne
réjouit-elle pas le cœur ? Rav Nathan considérait la joie comme un
prérequis indispensable, disposant à l’érudition et à la créativité.
Lorsqu’il croisait un étudiant triste, il cherchait à dissiper sa
morosité au moyen de paroles ou de chants.
(HaMéorot HaGuedolim)
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Lorsqu’un ‘hazan se trouvait dans le quartier, Rav Zalmen Sender
Shapiro de Kriniki allait l’écouter chanter.
(HaRav Domé LeMalakh, p. 434)
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Lorsque le Rav Baroukh Ber était hébergé chez le Rav Yaakov
Yossef Herman, ils chantaient tous deux des zemirot de Chabbat
avec beaucoup d’émotion. Le visage de Rav Baroukh Ber rayonnait
de bonheur, et il régnait dans sa maison une félicité Céleste. « En
les entendant, mon cœur me disait que tel devait être le chant des
anges, écrivit la Rabbanite Rou’hama Shain. Nombreux étaient
ceux qui venaient les écouter chanter. Lorsqu’il n’y avait plus de
place à l’intérieur, ils se tenaient debout dans le couloir et dans
les escaliers. »
(Le patron avant tout)
SIM'HA 241