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 SIM'HA    319
 Rav Myski ne manqua à sa promesse.
 récupérer leur argent avec un préavis de deux jours. Pas une fois,
 dix mille dollars pour son gma’h, avec l’assurance  de pouvoir
 an. Les gens lui déposaient régulièrement soixante ou soixante-
 gratuits au monde, et prêtait plus de dix millions de dollars par
 Rav Chmouel Myski dirigeait la plus grande société de prêts
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 pour sa Délivrance devait être stimulée par la joie.
 proposa un petit verre d’alcool, en lui expliquant que la berakha
 vint demander une bénédiction à Baba Salé. Le ‘Hakham lui
 Un homme d’un certain âge, déprimé d’être encore célibataire,
 La sim’ha transforme l’homme en réceptacle apte à recevoir la
 (Entendu de Rav Fishel Schachter)
 décret. La loi était abrogée !
 plongé dans son étude, sentit que leur sim’ha avait révoqué le
 joie tellement intense s’éveilla dans leur être que Rav Élimélekh,
 se déridèrent et les gens se mirent à danser et à chanter. Une
 les convives à faire meilleure figure. Progressivement, les visages
 Mais le ‘Hozé et Rav Mendel persévérèrent et contraignirent
 empêcherait leurs propres enfants de se marier ?
 union, alors qu’ils savaient que la loi récemment promulguée
 Une année, alors que Rav Aréh était en visite chez Rav  l’inspiration prophétique. (Melakhim II 3:15)  Leur musique avait en effet le pouvoir de faire naître la joie et   Lorsqu’Élicha  voulait  prophétiser,  il  convoquait  des  musiciens.   Chimoni Yona basé sur le traité Soukka du Talmud Yérouchalmi ).   inspiré par la joyeuse célébration
 Chmouel, ce dernier lui fit remarquer : « J’ai appris qu’à Dokshitz,
 l’on étudie la ‘Hassidout en buvant du panness. Mais dites-moi,
 quel lien existe-t-il entre les enseignements de ‘Hassidout et un
 samovar ? »
 Rav Aréh prit en compte cette remarque. Lorsqu’il rentra
 chez lui, il annonça que les cours hebdomadaires de ‘Hassidout
 reprenaient, mais qu’ils ne seraient désormais plus accompagnés
 du breuvage tant apprécié.              60
 La semaine suivante, la foule de participants était nettement
 moins importante, et le nombre d’élèves continua de diminuer   La joie du Chabbat
 tout au long de l’hiver. Lorsque Rav Aréh revint chez Rav Chmouel
 l’année suivante, ce dernier lui demanda : « Alors ? Quoi de neuf   L es termes « Vayehi érev vayehi boker » (« Et ce fut le soir
 à Dokshitz ? »       et ce fut le matin »)  n’apparaissent pas dans le contexte

 Rav Aréh lui confia que son cours de ‘Hassidout n’attirait plus   de Chabbat. En effet, en ce jour saint règne une lumière
 qu’une infime partie des élèves, alors que ces derniers venaient   éclatante, issue de l’éblouissante lumière originelle qui emplissait
 en masse à l’époque où l’étude s’accompagnait de samovar.   la terre et fut mise de côté pour les Justes. (Tiféret Chlomo)

 « Nou ! s’écria aussitôt le Rabbi. Proposez-leur à nouveau du   Cette sublime clarté est instillée dans Chabbat, afin de nous
 panness ! Du moment qu’ils étudient la ‘Hassidout… »  procurer un avant-goût de la joie qui nous attend dans le Olam

 (Rav Yossef Its’hak de Loubavitch)  Haba. Hachem a doté ce jour si particulier d’un soixantième des
            délices du Monde Futur. Ainsi, tous ceux qui observent le Chabbat
 Investissez-vous dans vos préparatifs de Chabbat et prenez-y
            peuvent expérimenter ce plaisir transcendant. (Kedouchat Lévi)
 plaisir. Ayez une vue d’ensemble de la situation : ne passez pas
 à côté de l’essentiel en vous laissant déborder par des détails   Notre proximité avec le Tout-Puissant dans le Olam Haba sera à
 superflus.  Par  exemple,  est-il  bien  raisonnable  de  cuisiner  un   la mesure de notre élévation pendant le Chabbat dans ce monde-
 dessert  supplémentaire  pour  Chabbat,  si  c’est  pour  finir  vos   ci. Tous ceux qui connaissent un élan spirituel durant ce jour saint
 préparatifs à la dernière minute ? Ne mettriez-vous pas mieux à   atteindront de pareils sommets dans le Monde Futur. Quant à
 profit votre temps en instaurant une atmosphère détendue dans   ceux qui ne sont pas inspirés par le Chabbat, ils resteront éloignés
 votre maison à l’approche de l’allumage des bougies ?  de Hachem dans le Olam Haba. (Rabbi Chlomo de Karlin)





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