Page 114 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES

TOUJOURS L'AMOUR.

Si l'amour me fait signe, je le suit, bien que ses chemins soient raides et ardus.
Quand il m'enveloppe de ses ailes, je lui cède, même s'il doit me blesser.
Quand il me parle, je crois en lui, même si ma vie actuelle brise mes rêves,
comme le vent du Sud brûlant les forêts d'Occitanie.
L'AMOUR
S'il s'élève à mon hauteur pour y caresser,
mes plus fragiles mèches flamboyantes sous le soleil, telles des gerbes de blé,
s'il me serre contre lui, s'il me regarde pour aimer,
s'il me façonne pour me libérer de mes idées les plus folles,
s'il me caresse jusqu'à me rendre pénétrable, tout cela l'amour me le fait subir,
afin que je connaisse, une énième fois les secrets de mon cœur.

Au travers de cette connaissance, je redeviendrai un fragment du cœur de ma vie.
Je ne recherche que la paix de l'amour et sa volupté,
car je sais que l'amour ne donne que de lui-même.
L'amour ne possède pas,et ne saurait être possédé, car l'amour suffit à l'amour.
Je ne crois surtout pas qu'il m'appartient, de diriger le cœur de l'amour,
c'est l'amour, s'il nous en trouve digne, qui guidera le mien.
L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.
Connaître la douceur d'une tendresse excessive,

me réveiller tous les jours de ma vie aux aurores, le cœur ailé,
et me rendre grâce, pour une nouvelle aventure auprès de toi tendre Dolorès.

Alé Conca Alejandro 26/09/2017