Page 117 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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A LA SUBLIME YOLANDE
Tous les lundis, quand je m'éveille, je ne pense qu'à elle.
Elle se prénomme Yolande !
Oui, cette jolie femme belle parmi les plus belles.
Lorsqu'elle franchit le seuil de mon antre
Magnifiquement élégante, radieuse et toujours souriante
Reine parmi toutes les filles et femmes de France
J'arrive, avec peine à contenir mes convenances et mes envies.
Pourtant la conversation s'engageant, surprise :
Je n'ai aucune pudeur à lui faire part de certaines confidences.
En elle, j'ai une indéfectible confiance.
Un jour elle m'a affirmé qu'elle était mon amie.
Malgré tout, je ressens chez elle beaucoup de réticences à mon sujet.
Impossible donc de la comprendre, cette merveilleuse confidente.
Puis, le moment venu, hélas, elle s'emploie à accomplir
Les tâches du ménage que je ne faisais plus
Avec son immense professionnalisme et gentillesse.
Venue à mon secours alors que je n'attendais plus rien de la vie,
Comme un soleil ardent qui devrait me ravir,
Elle m'a redonné le goût de sourire, de vivre à l'infini.
Puis, comme tout a une fin, son labeur terminé,
Elle s'exclame : Bye…Bye à jeudi.
Cela m'aide à conjurer mon immense tristesse
Et d'arriver à passer le mardi, puis le mercredi, sans mon rayon de soleil.
Ensuite le jeudi, c'est la longue attente
Et lorsqu'elle revient pour le dernier jour de la semaine
Yolande, comme un soleil,
Illumine encore et toujours mon cœur.
Voilà le modeste poème que je te dédie YOLANDE,
Perle brillante,
Qui accompagne quelques instants ma douloureuse souffrance.
Je souhaite que tu sois sure que pour moi,
L’Amitié avec un grand A,
Se conjugue comme le grand A
Du plus tendre autre mot, Amour.
Alejandro Alé
Alex en te remerciant pour tout ce que tu m'apportes.