Page 118 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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A UN MARI BLESSE


                                                Salut JEAN-LOUIS.
                                 Je suis désolé de t'avoir blessé et je m'en excuse.
                            Sache que dans le poème, que j'ai écrit pour YOLANDE,
             je n'ai fait qu'exprimer ma reconnaissance à ta tendre épouse, qui par ses conseils,
                   ne serait-ce qu'en me faisant changer de médecin,un excellent médecin
                       par ailleurs, qui m'a redonné goût à la vie, en soignant mon âme
                                       et mon corps, ravagés par la maladie.
                               Je comprends ton amertume, ta farouche jalousie,
                                 car j'aurais agi comme toi, si cela m'était arrivé.
                                     Sache que je ne ferai jamais aux autres,
                                   ce que je ne voudrais pas que l'on me fasse.
                 YOLANDE est pour moi, une rare Amie qui compte beaucoup à mon cœur
                 comme je souhaite que nous le soyions aussi tous les deux, si tu acceptes la
                                   mienne, sois dit en passant, que tu as refusé
                                   Le jour où je vous avais invité au restaurant.
                         Pour éviter tout malentendu entre nous,je veux que tu saches
                        que YOLANDE que j'aime beaucoup d’Amitié et non d'Amour,
                         comme tu as cru le comprendre, est une épouse merveilleuse,
                                        comme j'aurais aimé en avoir une !

                        Ta tendre bien aimée est une femme, qui t'aime passionnément,
                                        que je respecte et qui me respecte !
                   Pour preuve, s'il en fallait une, lorsque l'autre jour tu as eu un malaise
                     après ta sortie à bicyclette elle m'en a parlé avec tristesse et détresse
                                   car, s'il t'arrivait de douter de son AMOUR,
                                je suis sûr qu'elle ne survivrait pas à son immense
                      chagrin de te perdre, de cette grande gentillesse, dont tu l'entoures.
                 Par ces quelques mots, je souhaite encore que tu acceptes mon indéfectible
                                       Amitié et je te demande humblement
                                         de me pardonner de t'avoir blessé.
                                                      J'oubliais!
                                     Si tu acceptes de lire le recueil de poèmes
                                    que ma nouvelle AMIE te donneras à lire,
                            tu pourras te faire à l'idée de la différence qu'il y a entre
                                    un poème d'Amitié et un poème d'Amour.


                                                    Alejandro Alé
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