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PANORAMA CÔTE D’IVOIRE
Panorama Ivory Coast
Bouna, premier des royaumes de Côte d’Ivoire
Bouna, the first kingdom of Côte d’Ivoire
ouna est aujourd’hui une ville de 60 000 habitants, resent-day Bouna is a city of 60,000 inhabitants
chef-lieu de la Région du Bounkani, une des 32 and is the capital of the Bounkani Region, one of
régions de la Côte d’Ivoire. C’est aussi le centre the 32 regions of Côte d’Ivoire. It is also the center
Bdu royaume Koulango de Bouna, un des premiers Pof the Koulango Kingdom of Bouna, one of the
Etats centralisés de la Côte d’Ivoire ancienne. first centralized states of Côte d’Ivoire.
Origines Origins
Vers le 16 ème siècle, la région de Bouna était By the 16 century, the region of Bouna was mainly
th
essentiellement peuplée de Lorhon, les ancêtres des populated by Lorhon, the ancestors of the present
actuels Koulango. La chefferie était détenue par le Roi Koulango with its chiefdom being possessed by King
Haïngèrè. Mantou, sa sœur, eut une liaison avec Garzyao, Haingèrè. Mantou, the king’s sister, had an affair with
un prince Dagomba, originaire de l’actuel Ghana. De Garzyao, a Dagomba prince, from present-day Ghana.
cette liaison naît vers 1583 Bounkani, le héros fondateur From this link Bounkani was born around 1583 and later
du Royaume de Bouna. Après avoir détrôné son oncle became the founding hero of the Kingdom of Bouna.
Haingèrè, Bounkani va absorber les petites et moyennes After dethroning his uncle Haingèrè, Bounkani brought
chefferies de la région et fonder le premier Etat centralisé together the small and medium-sized tribes of the region
de l’ancienne Côte d`Ivoire. and founded the first centralized state of former Côte
d’Ivoire.
Bounkani
« Bounkani » viendrait, selon la tradition, d`un quiproquo. Crédit Photo / CIT
Après son séjour à Bouna, Garzyao, le père de Bounkani,
dont la femme Mantou est enceinte, s’apprête à traverser
la Volta Noire pour retourner au Ghana dont il est
originaire.
Un émissaire du Roi Haïngèrè court lui annoncer la
naissance de son fils et lui demande quel nom doit porter
son enfant. Le bruit du fleuve ne lui permettant pas de
bien entendre, Garzyao crie : «Bounkani », ce qui signifie
en Dagomba « qu’est-ce que tu dis ? ». Se méprenant sur
le sens de ces paroles, le messager rapporta au Roi que
le nouveau-né doit s`appeler Bounkani.
Caillou traditionnel à ecraser le mil
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