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LES DIFFÉRENTES FORMES DE QÌ :

                        1°) Yuán Qì ou énergie des origines
                        C’est l’énergie originelle qui réside dans les Reins. C’est le Feu originel qui permet de
                     chauffer et de vaporiser le Gù Qì. Les Reins aident au processus de transformation, Hua,
                     de l’Eau et des Céréales par le Xiang Huǒ, Feu Ministre pour qu’ils puissent être utilisés
                     par le corps sous forme de Qì, Xué…
                        Si l’on mange et que l’on boit chaud on aide notre « cuisine » et on économise
                     l’énergie de notre « usine ». Cette énergie représente « le stock des ancêtres », l’énergie
                     innée reçue à la naissance, il ne peut pas être augmenté. Il est entretenu, enrichi et
                     modifié tout au long de la vie grâce à notre node de vie et un bon entretient pour le surplus
                     des 5 Zàng-6 Fu, le Sān Jiāo au sein duquel les organes combinent les énergies du ciel
                     (Kong Qì et Shén) et celle de la Terre (Gù Qì) dont le surplus de son activité (Jīng Qì),
                     l’énergie acquise par l’alimentation, la respiration, l’esprit, va aller enrichir le Yuán Qì inné.
                     C’est ainsi qu’on peut dire que le Yuán Qì est la somme des énergies innées et acquises,
                     la force de stockage de Jīng Qì et de Shén Qì.

                     Kong Qì      Shén       Wèi Qì       Shang Jiāo     Fei       Shén Qì
                     (Énergie tirée
                     de l’air)

                     Zōng Qì      Zhēng Qì  Yīng Qì       Zhōng Jiāo       Pi      Jīng Qì   Jīng Qì
                     (Énergie des
                     mélanges)                     Xué
                                                   Jīn Yè
                     Gù Qì        Jīng       Jīng Yé       Xià Jiāo      Shèn      Yuán Qì
                     (Énergie tirée des aliments)

                     Yuán Qì (énergie innée, originelle)

                        Ainsi dans les pathologies du Yuán Qì, en dehors d’un dérèglement quantitatif de
                     distribution de Yuán Qì aux méridiens et aux organes, le Yuán Qì peut s’affaiblir à
                     l’occasion de circonstances graves comme lors d’une maladie chronique de longue durée,
                     une maladie dégénérative comme le cancer, la tuberculose… Ou bien à cause de
                     malnutrition, ou d’un traumatisme grave des Reins et des lombes dus à un accident et
                     surtout par apport à un mode de vie adéquat.
                        On peut aussi avoir un Yuán Qì faible à la naissance, de façon congénitale, dû à la
                     mauvaise qualité du Yáng et/ou du Yīn du père ou de la mère (nous ne sommes pas tous
                     égaux !….).
                        On peut aussi affaiblir et épuiser son Yuán Qì par une vie dissolue, des rapports
                     sexuels trop fréquents, trop jeunes, des éjaculations trop fréquentes (à chaque fois) pour
                     les hommes et pour les femmes des rapports pendant leurs règles ou de fréquentes
                     grossesses… Ce qui va générer un vieillissement précoce et l’épuisement accéléré du
                     Yuán Qì.
                        Le Yuán Qì est l’énergie originelle, héréditaire qui donne la température et ses
                     variations.
                        Le Yuán Qì a une qualité thermodynamique.

                        2°) Zhēn Qì, ou énergie véritable, vitale
                        Pour nourrir notre organisme, nous utilisons les substances issues de la Terre qui sont
                     transformées par Wèi, l’estomac (Jing Hua).




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