Page 203 - La croyance de l'unicité
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se manifesta au sein de l’islam par le mensonge et la tromperie :
Abdallah ibn Saba, juif du Yémen. Ce juif commença par cracher
son venin et son animosité à l’encontre du troisième calife bien
guidé : ‘Othman ibn ‘Affane . Il forgea de fausses accusations
contre lui, alors se regroupèrent autour de lui ceux qui se firent
leurrer, parmi eux, les faibles de foi, les détracteurs. Le complot
prit fin avec le meurtre du calife bien guidé, ‘Othman , victime de
l’injustice. Après son assassinat, la discorde apparut entre les
musulmans, et la dissension se propagea, stimulée par ce juif et ses
adeptes. Les compagnons s’entretuèrent alors, à cause de l’effort
d’interprétation de chacun (dans cette affaire).
Le commentateur de la profession de foi a-tahaouiya dit :
"L’origine du (terme) a-rafd (littéralement, le refus), est l’acte d’un
hypocrite apostat qui aspira à anéantir l’islam et à dénigrer le
prophète , comme l’ont relaté les savants. Abdallah ibn Saba.
Lorsqu’il proclama son islam, il eut pour dessein de détériorer la
religion de l’islam par sa ruse et sa souillure, comme fit Paul avec
la religion chrétienne. Il feinta d’être un dévot puis d’ordonner le
bien et d’interdire le mal jusqu’à ce qu’il parvint à l’assassinat de
‘Othman . Puis, lorsqu’il débarqua dans la région du Kouffa, il
débuta à prôner l’exagération (ghoulouw) par rapport à ‘Ali , et à
plaider en faveur de lui, afin de parvenir à son dessein. Mais
lorsque ‘Ali apprit cela, il ordonna qu’on le tue, il s’enfuit
ensuite à Qorquiss et son histoire est connu dans les livres de
chronique".
Le Cheick de l’islam, Ibn Taimiya cite : "Lorsque ‘Othman fut
assassiné, les cœurs se dispersèrent et les angoisses s’agrandirent,
Les mauvaises âmes firent surface et les meilleurs des hommes
furent humiliés et firent schisme ceux, qui auparavant en étaient
incapables, puis demeurèrent impuissants à établir le bien et le
bon ordre ceux, qui devaient le faire. Ils prirent pour commandant
‘Ali ibn Talib qui était, de ce temps, le plus apte au califat et le
meilleur qui demeura, mais malgré cela, les cœurs restaient