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               1635. D'après Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix et
               bénédiction de Dieu sur lui) fixa l'aumône légale de la rupture du jeûne (Zakâ al-fitr) à un sâ'
               (un quart de litre de grain) de dattes ou un sâ' d'orge imposable à chaque personne libre ou
               esclave, homme ou femme.


               1640. Abou Sa'îd Al-Khoudri (que Dieu l'agrée) a dit : Nous versions comme aumône légale
               de la rupture du jeûne (Zakâ al-fitr), un sâ' (un quart de litre de grain) de froment, d'orge, de
               dattes, de fromage blanc ('aqit) ou de raisins secs.

               Obligation de s'acquitter de Zakâ al-Fitr avant la prière


               1645. D'après Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction de
               Dieu sur lui) ordonna de s'acquitter de l'aumône légale de la rupture du jeûne (Zakâ al-fitr)
               avant que les fidèles ne se rendissent à la prière (de fête).


               Le péché commis par celui qui ne s'acquitte pas de l'aumône légale (Az-Zakâ)

               1647. Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu
               sur lui) a dit : "Nul homme qui thésaurise de l'or ou de l'argent sans en payer l'aumône légale,
               au Jour de la Résurrection, des plaques métalliques portées à incandescence dans le feu de la
               Géhenne lui seront appliquées sur le flanc, le front et le dos. Dès qu'elles se refroidissent, elles
               seront à nouveau portées à incandescence, et lui seront appliquées durant un jour de cinquante
               mille ans, jusqu'à ce que les comptes des hommes soient réglés. Il verra alors la destinée qui
               lui a été réservé : le Paradis ou bien l'Enfer". On demanda : "Ô Envoyé de Dieu! Si les biens
               étaient des chameaux?" Il répondit : "La même chose pour le possesseur des chameaux qui
               n'en paye pas l'aumône légale qui consiste à distribuer un peu de leurs laits le jour où il les
               mène à l'abreuvoir. Au Jour de la Résurrection, il sera jeté à terre et on amènera tous ses
               chameaux sans même qu'un chamelon ne manque. Ceux-ci le piétineront avec leurs sabots et
               le mordront. Ils le fouleront dans un va-et-vient continuel et cela durera un jour de cinquante
               mille ans, jusqu'à ce que les comptes des Serviteurs soient réglés. Il verra alors la destinée qui
               lui a été réservé : le Paradis ou bien l'Enfer". On demanda ensuite : "Qu'en est donc du sort du
               possesseur des vaches et des moutons?" L'Envoyé de Dieu répondit : "La même chose pour le
               possesseur des vaches et des moutons qui n'en paye pas l'aumône légale. Au Jour de la
               Résurrection, il sera jeté à terre et on amènera tout son bétail sans exception. Aucun d'eux
               n'aura ni des cornes courbées, ni sera décornu, ni aura l'oreille fendue! Ces animaux
               l'attaqueront avec leurs cornes et le fouleront aux pieds dans un va-et-vient continuel et cela
               durera un jour de cinquante mille ans, jusqu'à ce que les comptes des Serviteurs soient réglés.
               Il verra alors la destinée qui lui a été réservé : le Paradis ou bien l'Enfer". On demanda de
               nouveau : "Qu'en est-il du possesseur des chevaux, ô Envoyé de Dieu?" Il répondit : "Les
               chevaux sont de trois catégories : ils représentent un péché pour un homme, un rempart pour
               un autre et une récompense pour un troisième. Le cheval est un péché pour son propriétaire,
               quand celui-ci le destine par vanité et ostentation pour s'attaquer aux musulmans. Le cheval
               est un rempart à son propriétaire, quand celui-ci le destine à servir dans le chemin de Dieu,
               sans négliger d'en payer le dû de Dieu soit en donnant à un combattant (pour la cause de Dieu)
               le droit de s'en servir, soit en versant l'aumône légale. Le cheval est une récompense pour son
               propriétaire, lorsque celui-ci le consacre aux musulmans pour s'en servir dans la cause de
               Dieu en l'attachant au sein d'une prairie ou d'un jardin, autant que le cheval mange de ce
               pâturage, autant que l'homme amasse de bonnes actions, le montant de celles-ci augmentera
               même suivant la quantité des crottins et des urines de l'animal. Même si ces chevaux se
               détacheront de leurs longs licous et courront à une longue allure une colline ou plus, Dieu



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