Page 149 - Al-Mouwatta
P. 149
(810),105 - On rapporta à Yahia Ibn Sa'id que Aicha, la femme du Prophète (salallahou alayhi
wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «l'homme qui est en état d'ihram, ne peut
se désacraliser qu'après son arrivée à la Maison Sacrée».
(811) 106 - Ayoub Ibn Abi Tamima Al-Sakhtiani a rapporté qu'un homme des habitants de
«Basra», a, dans le temps, raconté: «ayant prit la route pour la Mecque, il m'est arrivé, en
route, d'avoir une fracture à ma cuisse. J'ai envoyé un messager à la Mecque où se trouvaient
Abdallah Ibn Abbas, Abdallah Ibn Omar et autres les consultant à mon sujet. Personne ne m'a
autorisé de quitter l'ihram. Ainsi, je suis resté tout près de la source d'eau pour sept mois (là
où j'ai brisé ma cuisse), jusqu'à ce que je fus guéri; alors j'ai quitté l'ihram après avoir
accompli une visite pieuse».
(812) 107 - Salem Ibn Abdallah a rapporté que Abdallah Ibn Omar a dit: «celui qui, pour être
tombé malade, se trouve incapable d'arriver à la Maison Sacrée, ne doit jamais quitter l'ihram
avant qu'il n'ait accompli la tournée processionnelle autour de la Maison Sacrée, et parcouru
le trajet entre «Al-Safa» Et «Al-Marwa».
(....) 108 - Souleiman Ibn Yassar a rapporté que Sa'id Ibn Houzaba Al-Makhzouni, devient
malade en route vers la Mecque, tout en étant en ihram. Il s'informa de ceux qui se trouvaient
auprès de la source d'eau, et croisa Abdallah Ibn Omar, Abdallah Ibn Al-Zoubair et Marwan
Ibn Al-Hakam. Leur rapportant ce qui lui était arrivé, tous lui ordonnent de se remédier de ce
dont il lui est de nécessité, et de faire une offrande. Une fois, se sentant guéri, il aura à faire la
visite pieuse puis il se désacralisera, attendant le pèlerinage de l'année qui suit pour
l'accomplir, et faire l'offrande qui lui paraît de facile».
- Malek a dit: «c'est ce qui est, pour nous, de traditionnellement suivi, pour celui qui est
empêché, pour une autre cause, que celle de l'ennemi. Et Omar Ibn Al-Khattab, avait ordonné,
Abou Ayoub Al-Ansari, et Habbar Ibn Al-Aswad, qui ratant le pèlerinage et arrivant le jour
du sacrifice, de se désacraliser après une visite pieuse, puis de rentrer chez eux, toujours en
état de désacralisation. Puis, l'année qui suit, ils auront à faire le pèlerinage et à offrir leurs
victimes; au cas où ils leur seront introuvables, ils auront à jeûner pour trois jours tout en étant
en pèlerinage, et pour sept jours, une fois qu'ils seront chez eux».
Malek a ajouté: «celui qui est en état d'ihram et qui sera inhibé du pèlerinage soit à cause
d'une maladie, ou autre cause, ou par erreur de compter les jours, ou par l'invisibilité du
croissant, étant tenu comme empêché, il devra s'acquitter des mêmes obligations que le
pèlerin empêché".
On demanda à Malek à propos d'un Mecquois qui faisait la talbiat pour un pèlerinage, puis
subit une fracture, ou une diarrhée, ou que sa femme a à accoucher, que fera-t-il»? Il dit:
«celui qui en est soumis à ces conditions, est déjà pris pour empêché. Par suite, il aura, à
s'acquitter de toutes les obligations qui sont appliquées à tout le monde».
Malek a dit: «pour l'homme, qui arrive, aux mois du pèlerinage, faire la visite pieuse, qui une
fois celle-ci terminée, il fera la talbiat du pèlerinage à partir de la Mecque, puis qu'il subisse
une fracture ou quelque chose qui l'empêche d'être à la même station avec les autres gens»,
«je pense, dit-il, qu'il doit persister jusqu'à ce qu'il soit rétabli, où il sortira au territoire libre
puis reviendra à la Mecque, faire la tournée processionnelle autour de la Maison Sacrée, et le
parcours entre Al-Safa et al-Marwa, après quoi il se mettra hors de l'état d'ihram. Il devra faire
le pèlerinage l'année qui suit et offrira une victime».
149
http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/