Page 148 - Al-Mouwatta
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(806) 100 - Abdallah Ibn Abbas a rapporté: «Al-FadI Ibn Abbas montait en croupe de
               l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah), quand vint
               une femme de «Khat'am», consulter l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui
               la grâce et la paix d'Allah). Al-Fadl se mit à la fixer du regard et elle le fixait à sont tour;
               l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) faisait
               détourner le visage de Al-FadI de l'autre côté. La femme, dit: «Ô. Envoyé d'Allah, la
               prescription d'Allah, au pèlerinage, est une obligation difficile pour mon père qui a atteint un
               certain âge, et il ne peut plus se maintenir sur le dos d'une monture. Puis-je accomplir, le
               pèlerinage à sa place»? Il lui répondit: «Oui, certainement».Ceci se passait lors du pèlerinage
               d'Adieu».


               Chapitre XXXI : Du pèlerin retenu par l'ennemi.

               (807) 101 - Malek a dit: «le pèlerin retenu par un ennemi, de sorte qu'il ne peut arriver à la
               Maison Sacrée, est libéré de son irham, il égorge son offrande, se rase la tête là où il est
               retenu;et par conséquent, il n'a à s'acquitter de rien».

               (....) 102 - Malek a dit qu'on lui a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r
               (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) et ses compagnons ont quitté l'état d'ihram, alors qu'ils
               étaient à «Al-Houdaibia», ont égorgé leurs sacrifices, se sont rasés la tête, se sont désacralisés
               bien avant de faire leur tournée processionnelle autour de la Maison sacrée, et avant même
               que l'offrande ne soit arrivée à son lieu de sacrifice. Puis, on ne nous a pas renseignés, si
               l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) avait
               ordonné l'un de ses compagnons, ni aucun de ceux qui se trouvaient avec lui, de s'acquitter tôt
               ou tard, ni de recommencer aucun rite».


               (808) 103 - Nafe' a rapporté que Abdallah Ibn Omar, partant pour une visite pieuse, à la
               Mecque, lors du conflit, (entre al-Hajjaj ibn Yusuf and Zubair ibn al-Awwam)a dit: «si on va
               m'interdire d'arriver à la Maison Sacrée, je ferai, ce que nous avons déjà fait avec l'Envoyé
               d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah). Ainsi, il fit la talbiat
               pour une visite pieuse, car l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et
               la paix d'Allah) avait fait la talbiat pour une visite pieuse l'année de Houdaibia». Puis
               Abdallah, pensant à ce qu'il a fait. dit: «le pèlerinage et la visite pieuse sont tous deux un
               même devoir». Puis s'adressant à ses compagnons il leur dit: «puisque tous les deux sont un
               même devoir, je vous prends à témoins que j'ai donné l'ordre de rassembler le pèlerinage et la
               visite pieuse». Puis il réussit à accéder à la Maison Sacrée, compléta le tawaf trouvant ainsi
               qu'il avait accompli les rites, il sacrifia sa victime».

               Malek a dit: «tel est ce qui est traditionnellement suivi, par celui qui est retenu par un ennemi,
               tout comme le cas du Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix
               d'Allah) et de ses compagnons. Quant à celui qui est retenu dans d'autres conditions (ou
               situations), il ne peut se désacraliser s'il n'est pas arrivée à la Maison Sacrée».

               Chapitre XXXII : Du Pèlerin retenu par une autre cause que l'ennemi.


               (809) 104 Salem Ibn Abdallah a rapporté que Abdallah Ibn Omar a dit: «le pèlerin retenu à
               cause d'une maladie ne doit pas quitter l'ihram, avant qu'il n'ait fait la tournée processionnelle
               autour de la Maison Sacrée, et le parcours entre Al-Safa et Al-Marwa. Et s'il se trouve obligé
               de porter des habits comme de coutume, par nécessité, ou même de prendre des médicaments,
               qu'il fasse cela, mais en se rachetant par une offrande».
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