Page 225 - Al-Mouwatta
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une femme de bonne condition s'il se sépare d'elle, il la rend une femme de bonne condition
               s'il la libère tant qu'elle est sa femme, et qu'il ait eu des rapports avec elle, après qu'il l'eût
               libéré».


               - Malek a finalement dit: «La femme libre chrétienne ou juive, et la femme esclave
               musulmane, engagent l'homme libre dans le mariage, s'il se marie avec l'une d'elles, et avec
               qui, il a eu des rapports».


               Chapitre XVIII : Le mariage de la jouissance

               (1151) 43 - Ali Ibn Abi Taleb, que Allah l'agrée, a rapporté que l'Envoyé d'Allah r (salallahou
               alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a interdit le mariage de la jouissance, le
               jour de Khaibar, et le fait de manger la chair des ânes domestiques».

               (1152) 44 - Ourwa Ibn Al-Zoubair a rapporté que Khawla Bint Hakim rentrant chez Omar Ibn
               Al-Khattab, lui dit: «Rabi'a Ibn Omaya a fait un mariage temporaire avec une femme et l'a
               rendue enceinte». Omar Ibn Al-Khattab, sortit, terrifié, traînant son vêtement et dit: «C'est
               bien le mariage de la jouissance; et si je n'avais devancé un autre pour en décider, j'aurais
               assommé l'auteur».


               Chapitre XIX : Le mariage des esclaves

               (1153) 45 - Yahia a rapporté d'après Malek, qu'il a entendu Rabi'a Ibn, Abi Abdel-Rahman
               dire: «Un esclave peut se marier d'avec quatre femmes (tout comme un homme libre)».

               Malek a dit: «C'est ce que j'ai de mieux entendu, à ce sujet».


               - Malek a aussi dit: «L'esclave se différencie de celui qui se permet le mariage, si son maître
               lui permet de se marier (pour quatre fois), ces mariages en sont légaux, sinon, celui qui se
               permet le mariage peut séparer l'esclave de ses femmes, en annulant ces mariages pourqu'ils
               soient légalement conclus».

               Pour l'esclave dont la femme possède (soit par don, soit par succession) ou pour l'homme qui
               possède sa femme, Malek a dit: «Tant que l'un est la possession de l'autre, il y aura une
               séparation et non plus un divorce, mais si chacun d'eux revient à l'autre dans le but d'un
               mariage légal, la séparation entre eux n'est en aucun cas considérée un divorce».

               - Malek a finalement dit: «La femme qui possède un esclave, et est en même temps son mari,
               si elle le libère alors qu'elle est dans sa période d'attente, les deux séparés, l'un d'eux ne pourra
               revenir à l'autre que selon un nouveau mariage».


               Chapitre XX : Le mariage du polythéiste au cas où sa femme a suivi l'Islam avant lui

               (1154) 46 - Malek a rapporté de Ibn Chéhab au sujet des femmes, qui, du temps de l'Envoyé
               d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah), avaient suivi l'Islam
               tout en étant dans leurs pays, et sans qu'elles soient même émigrées, alors que leurs maris,
               quand elles avaient suivi l'Islam, étaient des impies. On cite entre autres, la fille de Al-Walid
               Ibn Al-Moughira qui était la femme de Safwan Ibn Oumayya. Elle avait suivi l'Islam le jour
               de la conquête (de la Mecque) alors que son mari Safwan Ibn Oumayya avait fui le pays de
               l'Islam. L'Envoyé d'Allah(salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) lui
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