Page 222 - Al-Mouwatta
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- Malek a ajouté: «Ce qui est de suivi, au sujet d'une femme libre dont le mari est mort, c'est
               de vivre en viduité pour quatre mois et dix jours. Elle n'aura pas à se marier si elle se doute de
               ses menstrues, attendant que le cas soit régulier en ôtant tout doute, si elle craint d'être
               enceinte».


               Chapitre XII : Le mariage d'avec une esclave alors qu'on est le mari d'une femme libre

               (1138) 29 - On rapporta à Malek que Abdallah Ibn Abbas et Abdallah Ibn Omar ont été
               interrogés au sujet d'un homme marié d'une femme libre, qui voulait épouser une esclave? Ils
               refusèrent qu'il ait les deux en mariage


               (1139) 30 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté que Sa'id Ibn Al- Moussaiab disait: «On n'épouse pas
               une esclave alors qu'on est marié d'une femme libre, sauf si cette dernière l'approuve, dans ce
               cas, elle aura droit aux deux tiers de la vie partagée à deux».


               Malek a dit: «II n'est pas convenable qu'un homme libre se marie d'une esclave, alors qu'il
               peut se marier d'une femme libre, il ne peut non plus épouser une esclave, ne pouvant trouver
               une femme libre à épouser, sauf s'il craint la dépravation. Allah Béni et Très-Haut a dit dans
               Son Livre: «Celui qui, parmi vous, n'a pas les moyens d‟épouser des femmes croyantes et de
               bonne condition, prendra des captives de guerre croyantes» Coran IV, 25. Il a dit aussi: «Celui
               d'entre vous qui redoute la débauche» Coran IV, 25.

               Malek a ajouté: «La débauche c'est l'adultère».

               Chapitre XIII : L'homme qui épouse une captive de guerre et se sépare d’elle


               (1140) 31 - Abou Abdel-Rahman a rapporté que Zaid Ibn Thabet disait:

               «L'homme qui répudie absolument une femme, captive de guerre, puis se l'achète, il ne peut
               se marier de nouveau avec elle, avant qu'elle n'ait été mariée à un autre».


               (1141) 32 On rapporta à Malek que Sa'id Ibn Al-Moussaiab et Souleiman Ibn Yassar ont été
               demandés au sujet d'un homme qui a fait marier son esclave d'avec un esclave, après quoi
               l'esclave l'a définitivement répudiée, et son maître la lui a offerte (en la libérant); pourra-t-il
               de nouveau l'épouser en tant que captive de guerre»? Ils répondirent: «Non, il ne peut l'avoir
               en mariage avant qu'elle n'ait été mariée d'un autre».

               (1142) 33 Malek a rapporté qu'il a demandé Ibn Chéhab an sujet d'un homme qui avait pour
               femme, une captive de guerre qu'il avait pour une seule fois répudiée, puis il se l'était achetée,
               pourra-t-il l'épouser? Il répondit: «II peut se marier d'avec elle, étant une captive de guerre, et
               tant qu'il ne l'avait pas définitivement répudiée. Mais, au cas où elle l'avait été, il ne pourra
               pas se marier avec elle, que si elle a été mariée avec quelqu'un d'autre».

               - Au sujet de l'homme qui épouse une esclave (qui n'était pas de son appartenance) et qui lui
               donne un enfant, puis il se l'achète, Malek a dit: «Elle n'est pas considérée la mère de son
               enfant, le lui ayant donné, tout en appartenant à un autre. Mais si elle lui donnera un enfant,
               elle, captive de guerre mais déjà de son appartenance à lui, après qu'il l'ait achetée, elle sera
               légalement, la mère de son enfant».




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