Page 321 - Al-Mouwatta
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ressemblance de l'enfant en question à Outba Ibn Abi Waqas. Et cet enfant n'a jamais vu
Sawda, jusqu'à sa mort».
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(1450) 23 - Abdallah Ibn Abi Oumaya a rapporté qu'une femme, ayant perdu son mari, a
passé une viduité de quatre mois et dix jours, puis cette période s'étant écoulée, elle se maria
avec un homme chez qui, elle demeura pour quatre mois et demi, et mit au monde, un enfant
après une grossesse de neuf mois». Son mari se rendit chez Omar Ibn Al-Khattab à qui il fit
part de cela; Omar, alors convoqua des femmes âgées, qui furent témoins d'une telle situation
à l'époque antéislamique, et leur demanda de le renseigner à ce sujet. L'une d'elles dit: «Moi,
je peux te renseigner au sujet de cette femme; son mari mourut alors qu'elle était enceinte,
puis elle eu un écoulement du sang, mais son enfant resta stable dans son giron. Aussitôt que
son deuxième mari ait eu des rapports avec elle, l'enfant ayant goûté les spermes, se ravifie et
grossit». Omar considérant ce qui était avancé par cette femme, sépara entre la femme sujet
discuté et son mari, en disant: «On ne m'a rapporté à votre sujet (s'adressant au groupe des
femmes) que du bien, puis rattacha l'enfant au premier mari».
(1451) 24 - Soulaiman Ibn Yassar a rapporté que Omar Ibn Al-Khattab rattachait les enfants
nés à l'époque antéislamique, à ceux qui prétendaient être leurs pères au début de l'époque
islamique. Deux hommes vinrent, prétendant chacun à son tour, être le père d'un fils qu'une
femme a mis au monde. Alors Omar Ibn Al-Khattab convoqua un physionomiste qui allait les
examiner tous deux puis dit: «Cet enfant est des deux à la fois» Omar, lui donna un coup de
fouet puis convoqua la femme lui disant: «Dis-moi la vérité». Ainsi la femme dit: «L'un de
ces deux hommes - et elle en désigna un- se rendait chez moi, alors que je gardais à ce temps
là, les chameaux au pâturage il ne se sépara de moi, qu'en étant sûr et moi aussi, quej'étais
devenue enceinte. La quittant, elle eut un écoulement de sang, après quoi le deuxième homme
l'avait cohabitée, ainsi, elle ignore de ce fait qui des deux en est le père», le physionomiste, à
l'écoute, exalta Allah, quant à Omar, s'adressant à l'enfant, lui dit: «A toi de choisir, qui des
deux sera ton patron ».
(1452) 25 - On rapporta à Malek, que Omar Ibn Al-Khattab ou Osman Ibn Affan, avait jugé le
cas d'une esclave, qui invita un homme à l'adultère, en lui disant qu'elle était libre, il se maria
avec elle et lui donna plusieurs enfants: «Que l'homme rançonne ses enfants avec ce qui est
équivalent».
Malek à ce propos, à dit: «Et les rançonner à la valeur de leur prix est plus juste, dans ce cas,
si Allah le veut».
Chapitre XXII : Le jugement relatif au sujet de l'héritage de l'enfant reconnu
(1453) -Malek a dit:
- Ce que nous suivons chez nous (à Médine), est ce qui s'ensuit: «quand un homme meurt, et
que l'un de ses nombreux fils, dise: «Mon père a reconnu tel, être son fils»; cette parenté n'est
jamais prise en considération, à partir du témoignage d'une seule personne. D'autre part, celui
qui fait une telle reconnaissance, aura à donner de sa part reçue de l'héritage paternel, une part
pareille à celui qu'il a reconnu être fils de son père». •
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