Page 62 - Al-Mouwatta
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(368) 41 - Nafé a rapporté que Abdallah répugnait le passage devant quelqu'un qui prie et il
ne laissait personne passer devant lui en priant».
Chapitre XI : De l'autorisation de passer devant un homme qui prie.
(369) 42 - Abdallah Ibn Abbas a raconté: «J'arrivai à Mina, montant une ânesse, alors que
j'étais proche de la puberté, et je trouvai l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur
lui la grâce et la paix d'Allah) prier avec les gens. Je passai devant une rangée, je descendis et
je laissai l'ânesse aller paître. Comme je me mis en rang avec les hommes, aucun ne m'a rien
reproché».
(370) 43 - On rapporta à Malek, que Sa'd Ibn Abi Waqas passait devant les rangées des
hommes qui priaient.
Malek a dit: «après le deuxième appel à la prière, et que l'imam ait commencé la prière, il est
toléré à un homme de dépasser les rangées s'il ne trouve pas d'autre issue pour entrer dans la
mosquée».
(371) 44 - On rapporta à Malek que Ali Ibn Abi Taleb a dit: «quand un homme prie, rien ne
peut interrompre sa prière, en passant devant lui».
(....) 45 - Salem Ibn Abdallah a rapporté que Abdallah Ibn Omar disait:«rien ne fait
interrompre la prière d'un homme en passant devant lui».
Chapitre XII : «La soutra» devant un homme qui prie en voyage.
(372) 46 - On rapporta à Malek que Abdallah Ibn Omar plaçait sa monture devant lui quand il
priait».
(....) 47 - Hicham Ibn Ourwa, a dit que son père priait dans un milieu désertique, sans qu'il y
ait de la soutra».
Chapitre XIII : L’écartement des cailloux quand on prie.
(373) 48 - Abou Ja'far Al Qari a dit: «J'ai vu Abdallah Ibn Omar, écarter les cailloux de
l'endroit où il posait son front, en se prosternant, et cela sans trop exagérer».
(374) 49 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté que Abou Zarr disait: «c'est toléré d'essuyer pour une
fois l'endroit où on se prosterne et de le laisser tel, vaut mieux que les chameaux roux».
Chapitre XIV : L'égalisation des rangs.
(375) 50 - Nafé a rapporté que Omar Ibn Al-Khattab ordonnait d'égaliser les rangs. Une fois,
renseigné, que les rangs sont égalisés, il faisait le takbir (signe du commencement de la
prière).
(376) 51 - Abou Souhail Ibn Malek a rapporté que son père a dit: «on fit le deuxième appel à
la prière au moment où j'étais avec Osman Ibn Affan, lui demandant une aide financière. Je ne
cessais de lui parler, quant à lui, il essuyait le sable de par ses chaussures, quand vinrent les
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