Page 226 - Encyclopédie des paroles prohétiques traduites - partie 1
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)هـ  1438  –     ةجلحا وذ  30     (


                                                                                                         َ َ َ
                                                                               َّ َ
             …ni il ne m’insulta » Il ne fut pas verbalement agressif    مكلحا  مي  ينب  لب  لوقلاب  علي  ظلغأ  ام  "نِّمتش
                                                                                                         ِ
             mais au contraire, il m’expliqua le jugement religieux
                                                                                                     ِ
             avec  douceur  en  disant  :  «  Cette  prière,  rien  n'y     لا  ةلاصلا  هذه  نإ"  :مي  لاق  ثيح  ،قفرب  عيشرلا
                                                                         َّ
             convient parmi les paroles des hommes ; ce n'est que    حيبستلا وه امنإ ،سالنا مكلا نم ءشَ اهيف حلصي َ
             la glorification, la proclamation de la grandeur d’Allah et    ةلاصلا قي ليح لا :نِّعي ،"نآرقلا ةءارقو يربكلتاو
                                                                                                          َّ
             la récitation du Coran. » Il n’est pas permis de parler au
                                                                                          َّ
             cours de la prière, c’est-à-dire : échanger des propos    نكا دقو مهنيب اميف بطاخلتا وه يمذا سالنا مكلا
                                                                                                       َ
             avec  des  gens.  En  effet,  cela  était  permis  dans  les    قي يمذا امنإو ،خسن مث ملاسلإا لوأ قي اغئاس كلذ
             débuts de l’islam, puis ce fut abrogé. Certes, on ne doit
             s’y  livrer  qu’à  la  célébration  de  la  gloire  et  de  la    اي :تلق" .نآرقلا ةءارقو يربكلتاو حيبستلا :ةلاصلا
                                                                                                  ِّ
                                                                                    َ
                                                                                         َ
             grandeur d’Allah, et à la récitation du Coran. « J’ai dit :    بيرق :نِّعي "ةيلها ِ بج دهع ثيدح نيإ  ،للها لوسر
             « Ô Messager d’Allah ! Il y a peu encore, j’étais dans la                 ُ
             « Jâhiliyah » : Il n’y a pas si longtemps, j’étais encore    دورو  لبق  ام  على  قلطت  :ةيلهالجاو  ،ةيلهابج  دهع
                                                                         ْ ُ
                                                                                                          َّ
                                                                                                     ُ
             dans  la  période  de  l’ignorance  préislamique,  qui  est     .مه ِ شحفو  مهتلااهج  ةثركل  ؛ةيلهاج  اومس  عشرلا
             appelée  ainsi  étant  donné  la  prédominance  de      رفكلا نع تلقتنا :نِّعي "ملاسلإاب للها ءاج دقو"
             l’ignorance et la multitude d’actions blâmables qui s’y   َّ      ِّ
             déroulaient.  «  Puis,  Allah  a  apporté  l’islam  »  Je  suis    انِم نإو" .نيلدا مكاحأ دعب فرعأ ملو ،ملاسلإا لىإ
                                                                                                ُ
                                                                                                      َ
                                                                                               َّ
                                                                       َ
                                                                                                          َ
             passé de la mécréance à l'islam, et je ne connais pas    تيأي نم هباحصأ نم نإ :يأ " ناهكلا نوتأي لااجر
             bien encore les lois de la religion. « Et parmi nous, il y                                   ُ
             a des hommes qui vont chez les devins. » Certains de    .لبقتسلما قي ثدتح ةيبيغ رومأ نع ملهأسيو ،ناهكلا
                                                                                                   ْ
                                                                             ُ
                                                                                                   َ
                                                                                          ُ
             ses Compagnons se rendent chez des devins afin de       مهنمأ ؛ناهكلا نايتإ نع وين امنإو "مهِتأت لاف :لاقف"
                                                                                                 ِ
             les questionner au sujet d’affaires liées à l’Invisible qui    ةباصلإا اهضعب فداصي دق ةيبيغ رومأ قي نومكلتي
             doivent se dérouler dans le futur. « Il répondit : « Ne
             vas pas chez eux ! » Il leur a été interdit de se rendre    مهنمأ  ؛كلذ  ببسب  ناسنلإا  على  ةنتفلا  فاخيف
                                                                                                          ِّ
             chez  les  devins  car  il  se  peut  que  certaines  affaires    دقو  ،عئا شرلا  رمأ  نم  ايرثك  سالنا  على  نوسبلي
             liées à l’Invisible [qu’ils prédisent] s’avèrent en partie
             confirmées,  de  là,  il  se  peut  que  l’individu  ne  tombe    نايتإ  نع  ويلناب  ةحيحصلا  ثيداحمأا  ترهاظت
                                                                                                          ُ
             dans  la  confusion.  En  effet,  les  devins  embrouillent    نوطعي ام ميرتحو ،نولوقي اميف مهقيدصتو ناهكلا
             l’esprit des gens au sujet de questions religieuses d’où    َّ  َ ُ َّ َ َ َ  َ  َّ
             l’interdiction formelle, mentionnée dans les Ḥadiths, de    :  يرطلتا  ،"نويرطتي  لاجر  انِمو  :لاق"  .ناوللحا  نم
                                                                                                          َّ
             se rendre chez eux, de rendre véridique leurs propos et    تنكاو .نكام وأ ،نامز وأ ،عومسم وأ ،ئِرمب مؤاشتلا
                                                                                                     ِ
             de  leur  donner  un  salaire.  «  Parmi  nous,  il  y  a  des    مهنم ناسنلإا دارأ ول تىح ،يرطلتاب ةفورعم برعلا
                                                                                              َّ
             hommes qui consultent les augures. » C’est le mauvais           ً      ً           َّ       ً
             présage dû à une chose que l’on a aperçu ou entendu,    ام بسح لاامش وأ انيمي تبهذ يرطلا ىأر مث ،ايرخ
                                                                                                    ً
             ou bien à une période ou un endroit. Les Arabes étaient    ،هدارأ يمذا اذه نع رخأتي هدتج ،مهدنع افورعم نكا
             connus pour la consultation des augures au point que           ً           ً
             si  l’un  d’entre  eux  désirait  une  bonne  chose,  puis    ،مءاشت  اصخش  ىأر  وأ  اتوص  عمس  اذإ  نم  مهنمو
             apercevait soudainement un oiseau qui volait à droite    ،حكانلل ةبسنلاب لاوش رهش نم مءاشتي نم مهنمو
             ou  à  gauche,  alors  il  abandonnait  ce  qu’il  voulait    اذهو ،رفص رهشب وأ ،ءاعبرمأا مويب مءاشتي نم مهنمو
             entreprendre.  Et  parmi  eux,  il  y  en  avait  qui,  s’ils   ً
             entendaient  un  bruit  ou  apercevaient  une  personne,    لاقع  ناسنلإا  على  هرضرل    ؛عشرلا  هلطبأ  امم  هكل
                                                                                                 ً
             considéraient  cela  comme  un  mauvais  présage.  De    ،روممأا هذهب ميابي لا ناسنلإا نوكو ،كاولسو ايركفتو
                                                                                                       ً
             plus, certains d’entre eux voyaient le mariage pendant        َ    َ  َ
                                                                           ِ
             le mois de Shawwal comme un mauvais présage tandis      قي هنوديج ءشَ كاذ :لاق"  .للها على كلولتا وه اذه
                                                                                         ْ ُ َّ َّ ُ َ
                                                                                    َ ِّ
                                                                                                           ُ
             que pour autres, c’était le mercredi et le mois de Ṣafar.    قي  هنوديج  ءشَ  ةيرطلا  "مهندصي  لاف  ،مهرودص
             Tout ceci a été rendu faux par la législation islamique                       َ
             étant donné le mal que cela engendrait sur la raison, la    يرغ هنإف ؛كلذ قي مهيلع بتع لاو ،ةروضر مهسوفن ُ
                                                                                             َ
             pensée et le comportement de l’individu. De plus, le fait    اوعنتمي لا نكلو  ،هب فيلكت لاف مله بستكم
             que l’individu ne s’intéresse pas à ces choses, indique    يمذا  وه  اذهف  ،مهرومأ  قي  فصرلتا  نم  هببسب
                                                                                                 َّ
             que  c’est  en  Allah  qu’il  place  sa  confiance.  «  Le
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