Page 459 - Encyclopédie des paroles prohétiques traduites - partie 1
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)هـ  1438  –     ةجلحا وذ  30     (


             homme l’interrogea : « Qui est l’homme le plus savant    اذهو .سالنا ملعأ انأ :لاقف ؟سالنا ملعأ نم :لجر
             ? » Il répondit : « Je suis le plus savant des gens. »
             Mûsâ  a  dit  cela  en  fonction  de  ce  qu’il  connaissait.    للها هبتاعف ،هداقتعا بسبح ملاسلا هيلع سىوم لهاق
             Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, le blâma car il    .ملعأ للها :لقي ملو ،هليإ ملعلا دري مل ثيح لجو زع
             n’avait pas attribué la science à Allah en disant : Allah    مىسي يدابع نم دبع دجوي هنأ ه ليإ لىاعت للها حىوأف
             est le plus savant ! Alors, Allah, Exalté soit-Il, lui révéla
             que l'un de Ses serviteurs était plus savant que lui, qu'il    اي :لاقف كنم ملعأ وه نيرحلِا قَتلم دنع ضرمخا
                                                                       ً
             se  dénommait  Al-Khaḍir  et qu'il  résidait  à  la  jonction    قي اتوح لحما :له لاقف ؟هئاقل لىإ قيرطلا فيك ،بر
             des  deux  mers.  Mûsâ  demanda  :  «  Ô  Seigneur  !
             Comment pourrais-je le trouver ? » Il lui répondit : «    ضرمخا دجتسف ،تولحا تدقف اذإف صوخ نم ءعاو
                                                                                  َّ ُ
             Emmène un poisson dans un récipient fabriqué à partir    ،نون نب عشوي مىسي له مدابخ سىوم قلطناف كانه
             de feuilles de palmier et là où tu perdras le poisson, tu                              ً
             trouveras Al-Khaḍir. » Mûsâ se mit en marche avec l'un    تىح  ،هب للها هرمأ امك صوخ نم ءعاو قي اتوح لاحمو
             de  ses  disciples  dénommé  Yûshaʽ  ibn  Nûn.  Ils     اعضو  رحلِا  لحاس  دنع  ةرخص  دنع  انكا  اذإ
             transportèrent un poisson dans un récipient de feuilles    ،ءعاولا نم تولحا جرخف ،امانو ضرمأا على امهسوؤر
             de palmier, comme Allah le leur ordonna, et lorsqu’ils
             arrivèrent aux rochers du littoral marin, ils s’étendirent    ةيرج تولحا نع للها كسمأو رحلِا لىإ اقيرط ذتَاو
             et s’endormirent. Lorsque le poisson sortit du récipient    تولحا  ءايحإ  نكاو  ،قاطلا  لثم  هيلع  راصف  ءالما
             et prit son chemin dans la mer, Allah retint l’écoulement   ً       ً
             de l’eau, qui devint tel un pont au-dessus du poisson.    ابجع كلذ دعب كالسم راص تىح ءالما ةيرج كاسمإو
             La résurrection du poisson et l’arrêt de l’écoulement de    املف امهمويو امهتل لي ةيقب اقلطناف ،همداخو سىولم
             l’eau pour qu’il devienne tel un chemin, furent cause    نم انبعت دقل انءادغ انتآ :همدامخ سىوم لاق حبصأ
             d’étonnement pour Mûsâ et son disciple. Ils marchèrent      ً
             le  reste  de  la  nuit  et  du  jour,  et  au  matin,  Mûsâ    تىح ابعت ملاسلا هيلع سىوم ديج ملو ،اذه انرفس
                                                                                              ُ
                                                                                        ُ
             demanda  à  son  disciple  de  leur  servir  le  déjeuner  à    ،بعلتاو عولجا هيلع قيلأف هب رمأ يمذا نكالما زواج
             cause  de  la fatigue rencontrée  par  leur  déplacement
             récent. Mûsâ ne ressentit aucunement la fatigue durant    نيإف ةرخصلا دنع انك امدنع اننإ :همداخ له لاقف
             tout son voyage, si ce n’est après avoir dépassé le lieu    هنمأ بلطن انك يمذا اذه :سىوم لاقف .تولحا تدقف
             qui lui fut mentionné, où il ressentit alors la faim et la
             fatigue. Son disciple lui dit : « Lorsque nous étions au    اءاج يمذا قيرطلا قي اعجرف ،ضرمخا نادجو ةملا ع
                                                                                         ً
             niveau des rochers, j’ai perdu le poisson. » Mûsâ lui a    اذإ ةرخصلا لىإ ايتأ املف ،عاابتا امهراثآ ناعبتي هيف
             alors dit : « Telle est la chose que nous attendions, car    لاقف  ،هيلع  سىوم  ملسف  ،بوثب  هكل  ىطغم  لجر
                                                                                                     ًّ
             elle est le signe de la découverte d’Al-Khaḍir. » Ils firent                          َّ
             chemin  arrière  et  revinrent  sur  leurs  pas.  Lorsqu’ils    نم ضيرأب لهو :يأ )ملاسلا كضرأب نىأو( :ضرمخا
             arrivèrent  au  rocher,  ils  trouvèrent  un  homme     كلت لهأ نأ على لدي ،داعبتسا ماهفتسا وهو ؟ملاس
             complètement recouvert d’un habit. Mûsâ le salua. Al-
             Khaḍir lui demanda : « Et comment se trouverait-il sur    سىوم لاقف  .ينمل سم كاذ ذإ اونوكي مل ضرمأا
             ta  terre  de  la  paix  ?  »,  c’est-à-dire  :  comment  se    يمذا سىوم تنأ :ضرمخا له لاقف .سىوم انأ :ضرخلل
             trouverait-il  sur  mes  terres  la  paix  ?  »  C'est  une    لدي اذهو .معن :سىوم لاقف ؟ليئاسَا نِّب لىإ لسرأ ُ
             question indiquant impossibilité [du fait énoncé] et qui
             prouve  que  les  habitants  de  ces  terres  n’étaient  pas    لاإ بيغلا نم نوملعي لا مهنود نمو ءايبنمأا نأ على
             musulmans à cette époque. Mûsâ dit à Al-Khaḍir : « Je    بيغ كل ملعي نكا ول ضرمخا نمأ ،لىاعت للها مهملع ام
             suis Mûsâ. » Al-Khaḍir lui demanda : « Tu es Mûsâ qui
             a été envoyé aux Banî Isrâ’îl ? » Mûsâ répondit : « Oui.    يمذا دهاشلا لمح اذهو ،لهأسي نأ لبق سىوم فرعل
             » Cela prouve que les Prophètes et tous ceux en-deçà    له :سىوم له لاق مث ،ثيدلحا سابع نبا ركذ هلج مأ
             d’eux  ne  connaissent  de  l’inconnu  que  ce  qu'Allah,   ً
             Exalté soit-Il, a bien voulu leur révéler, car si Al-Khaḍir    لاو ،املع للها كملع يمذا نم نِّملعت نأ على كعبتأ
                                                                                                      ه
             connaissait l’inconnu, il aurait reconnu Mûsâ sans lui    هيرغ نم ملعتي نأ ةعيشر بحاص هنوكو هتوبن قياني
                                                                                                ً
             demander. Ce passage est la raison pour laquelle Ibn    غيبني لوسرلا نإف ،نيلدا باوبأ قي اطشر نكي مل ام
             ʽAbbâs évoqua le ḥadith. Puis, Mûsâ lui demanda : «

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