Page 460 - Encyclopédie des paroles prohétiques traduites - partie 1
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)هـ  1438  –     ةجلحا وذ  30     (

                                                                                          ُ
                                                                             ُ
             Puis-je te suivre afin que tu m’enseignes ce dont Allah    نم هب ثعب اميف هليإ لسرأ نمم ملعأ  نوكي نأ
             t’a enseigné ? » Le fait d’apprendre ce qui ne relève                    ً
             pas des conditions relatives à la religion, ne remet pas    :لهوقب ضرمخا هباجأف .اقلط م لا هعورفو نيلدا لوصأ
                                                                           ً
                                                                                         ً
             en question le caractère prophétique de Mûsâ et le fait    اهرهاظ ارومأ لعفأ نيإف ؛ابرص عيم عيطتست نل كنإ
                                                                                             ُ
             qu’il possède une législation. En effet, les Messagers    على نيإ سىوم اي :له لاق مث .هب طتح مل اهنطابو يركانم
             devaient  connaitre  mieux  que  ceux  à  qui  ils  étaient
             envoyés les questions relatives aux fondements et aux    على تنأو ،تنأ هملعت لا هينملع للها ملع نم ملع
             questions secondaires de la religion, et non pas toutes    :سىوم  له  لاقف  .هملعأ  لا  هايإ  للها  هكملع  ملع
             les choses. Al-Khaḍir répondit : « Tu ne pourras pas                       ً
             patienter à mes côtés, car je fais des choses qui sont    ،كيلع رك نم يرغ كعم ارباص للها ءاش نإ نيدجتس
                                                                                             ً
             en apparence condamnables, mais dont tu ne connais      لحاس  على  نايشمي  اقلطناف  .ارمأ  كل  صيعأ  نلو
             pas les raisons profondes. » Puis, il lui dit : « Ô Mûsâ !
             Je  possède  des  connaissances  qu’Allah  m’a          اومكلف ةنيفس امهب ترمف ،ةنيفس امله سيل رحلِا
                                                                     ُ
             enseignées  et  pas  à  toi,  et  toi  tu  possèdes  des    باحصأ  فرعف  امهولميح  نأ  ةنيفسلا  باحصأ
                                                                                    ُ
             connaissances  qu’Allah  t’a  enseignées  et  que  je  ne    روفصع ءاجف ،ةرجأ يرغب امهولمحف ضرمخا ةنيفسلا
             connais pas. » Mûsâ lui répondit : « Je patienterai à tes
             côtés, sans rien te reprocher et sans te désobéir. » Ils    قي ينترقن وأ ةرقن رقنف ةنيفسلا فرح على فقوف
             partirent en chemin sur le long du littoral marin car ils    كملعو نيلع صق ن ام سىوم اي :ضرمخا لاقف ،رحلِا
             n’avaient  pas  de  barque.  Une  barque  passa  à  leur
             proximité  et  ils  leur  demandèrent  de  les  transporter.    .رحلِا  قي  روفصعلا  اذه  ةرقنك  لاإ  للها  ملع  نم
             Les propriétaires de la barque reconnurent Al-Khaḍir et    سأفب هعنزف ةنيفسلا حاولأ نم حول لىإ ضرمخا دصقف
             les  transportèrent  sans  contrepartie  financière.  Un    هيلع سىوم له لاقف ،ءالما لخدو ةنيفسلا تقرنَاف
             oiseau se posa sur le bord de la barque et picora une
             ou deux fois dans la mer. Al-Khaḍir dit : « Ô Mûsâ !    لىإ  تدصق  رجأ  يرغب  انولحم  موق  ءلاؤه  :ملاسلا
                                                                        ِّ
                                                                                             ُ
                                                                       ً
             Nous n’avons pris, toi et moi, du savoir d’Allah que ce    له اركذم ضرمخا لاق .اهلهأ قرغلت اهتقرخف مهتنيفس
             que cet oiseau vient de prélever de la mer par son bec.
             » Puis, Al-Khaḍir retira l’une des planches de la barque    عيم عيطتست نل كنإ لقأ ملأ :لبق نم    له لاق امب
                                                                                                         ً
             au moyen d’un pic, et la barque ainsi percée, s’emplit    ،علي قيضت لاو نيايسنب نيذخاؤت لا :سىوم لاق .ابرص
                                                                     َّ
             d’eau. Mûsâ (sur lui la paix et le salut) a dit : « Ces gens                         ِّ َ ُ
             nous ont transportés gratuitement et toi tu as percé leur    لىومأا ةلأسلما تنكاف .كتعباتم علي سرعي كلذ نإف
                                                                                  ً
             embarcation  afin  de  noyer  ses  propriétaires  !  »  Al-   دعب  اقلطناف  .انايسن  ملاسلا  هيلع  سىوم  نم
             Khaḍir lui répondit en lui rappelant ses paroles passées    عم  بعلي  ملاغب  مه  اذإف  ،ةنيفسلا  نم  امهجورخ
             : « N’ai-je pas dit que tu ne pourrais patienter à mes
             côtés ? » Mûsâ dit : « Ne me tiens pas rigueur pour mon    ،هديب هسأر عل تقاف ملاغلا سأرب ضرمخا ذخأف ناملغلا
                                                                      ً
             oubli  et  ne m’accable  pas,  car  cela  rend  pénible  ton    اسفن  تلتقأ  :ملاسلا  هيلع  ضرخلل  سىوم  لاقف
             accompagnement ! » Ainsi, cette première erreur de la              ً
             part  de  Mûsâ  résulta  d’un  oubli.  Après  avoir  quitté    ،اهلتق ضيتقي ابنذ تبنذأ اهرن مل ،بونمذا نم ةرهاط
                                                                                               ُ
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             l’embarcation  et  continué  leur  chemin,  ils  virent  un    امهيلع سىولم ضرمخا لاقف .هب لتقتف اسفن تلتق وأ
             enfant jouer avec les autres enfants. Al-Khaḍir prit la    .ابرص  عيم  عيطتست  نل  كنإ  كل  لقأ  ملأ  :ملاسلا
                                                                      ً
             tête de l’enfant et l’arracha de sa main. Mûsâ dit à Al-
             Khaḍir (sur lui la paix et le salut) : « As-tu tué une âme    لاق كلمذو ،باتعلا قي ةدايز ةرلما هذه قي  » كل «  ةدايزب
             vierge  de  tout  péché,  et  sans  que  nous  l’ayons  vue    .دكوأ  اذهو  :ثيدلحا  ةاور  دحأ  ةنييع  نب   نايفس
             commettre un péché ou un meurtre nécessitant sa mise
             à mort ? » Al-Khaḍir lui répondit : « Ne t’ai-je pas dit que    تىح اقلطناف .ةرلما هذه قي  » كل «  ةدايزب هيلع لدتساو
                                                                                                          َّ
             tu ne pourrais patienter à mes côtés. » Cette fois-ci, il    نأ  اوعنتماف  ماعطلا  مهنم  ابلطف  ةيرق  لهأب  ارم
             ajouta le pronom personnel « te » [à sa question], afin
             d’accentuer le blâme. Et c’est pour cela que Sufyân ibn    لاو  ةفايض  ةيرقلا  كلت  قي  اوديج  ملو  ،امهوفيضي
                                                                                         ً
             ʽUyaynah,  qui  est  l’un  des  rapporteurs  du  ḥadith,    طوقسلا  على  كشوأ  دق  ارادج  اهيف  ادجوف  ،ىوأم
             conclut  que  ce  blâme  était  plus  intense,  à  cause  du    سىوم  لاق ف  ،هماقأف  هديب  ضرمخا  راشأف  رايهنلااو
             pronom personnel « te ». Ils continuèrent leur route et

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