Page 45 - Diapositive 1
P. 45

Corrigé du cas N°2




           2. Les apports du projet de loi :

           Le législateur affirme que l’édiction de dispositions spécifiques pour encadrer la finance
           participative puise son essence dans plusieurs considérations, notamment la maturité du

           système financier national, le potentiel d’investissement et de financement que cette
           activité recèle au Maroc et la nécessité d’offrir une gamme de produits et de services

           financiers non seulement aux citoyens résidents au Maroc, mais aussi à la communauté
           marocaine résidant à l’étranger dont les pays d’accueil offrent déjà des produits de type
           finance participative.


           En outre le texte a défini les banques participatives.

           « Sont considérées comme banques participatives les personnes morales (...) habilitées

           à exercer à titre de profession habituelle les activités visées aux articles 1er, 55 et 58 de
           la loi, ainsi que les opérations commerciales, financières et d’investissements, après avis
           conforme du Conseil supérieur des Oulémas, visé à l’article 62». Et, dans son article 55,

           le texte en projet dispose que les banques participatives sont habilitées à recevoir du
           public des dépôts d’investissement dont la rémunération est liée aux résultats des

           investissements convenus avec la clientèle.

           3. Les objectifs recherchés :

           Mobilisation de l'épargne, surveillance prudentielle, protection de la clientèle, surveillance

           des risques systémiques, assurer la rentabilité, la solvabilité, améliorer la gouvernance
           bancaire, tels sont quelques objectifs du projet de la nouvelle loi.






         Environnement bancaire et monétaire               Tous droits réservé CIFPB 2019
   40   41   42   43   44   45   46   47   48   49   50