Page 115 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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MAGIE PRATIQUE 101
la molécule gazeuse la plus diluée et encore la
comparaison, pour être intelligible, est-elle en
dehors de tout calcul possible.
Ces mots, — les lois de l'univers — sonnent
effroyablement faux, quand il s'agit de manifes-
tations purement physiques, accidentelles peut-
être. Quel rapport existe entre les lois de l'univers,
expression d'une infinie largeur et les faits que
mille témoins attestent et qui ne semblent anor-
maux, impossibles que parce qu'ils semblent con-
tradictoires avec les quelques règles que nous
avons cru pouvoir énoncer et inscrire dans no?
livres.
En acceptant même la gravitation comme loi
universelle — et elle peut n'être loi que pour la
minime portion de l'univers dont nous faisons *
—
partie en quoi la lévitation, par exemple, lui
porterait-elle atteinte ? L'homme aurait conquis
une faculté nouvelle qui lui permettrait^ non de
s'y soustraire, mais de lui opposer une énergie
supérieure.
Les lois de l'univers seraient-elles troublées
parce que des morts reparaîtraient?
Quelle est d'ailleurs celle de ces lois qui est
absolument, réellement contraire à ce phénomène.
. Il ne faut pas pourtant ériger en loi ce qui n'est
^qu'une habitude de croyance.
Ne nous payons pas de mots : entre les lois de
l'univers et nos opinions personnelles, il peut y
avoir un abîme. -
C'était une loi jadis que la nature eut horreur
G.