Page 112 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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court accès de sommeil avait interrompue n'était
nullement de nature à surexciter son système
nerveux. Et il conclut : -
— La question des rêves et des images men-
tales est si mystérieuse que je ne hasarde à ce
sujet aucune opinion, me contentant de noter au
passage un fait authentique et qui pourra peut-
être aider à résoudre le problème. »
__Nous pourrions multiplier ces citations à l'infini.
De tout temps les mêmes manifestations ont été
"
signalées.
Nier l'invisible, c'est vaniteusement nier l'in-
~
compréhensible.
La terre est un point dans l'univers, l'homme
est un point sur la terre, le microbe est un point
, dans la série naturelle,. L'univers est invisible à
la terre, la terre est invisible à l'homme qui n'en
connaît que l'extrême surface, l'homme est invi-
sible au microbe.
Entre les êtres, à quelque degré de l'échelle
qu'ils se trouvent, existe cette relation limitative
du visible et de l'invisible.
Déjà, grâce à des grossissements puissants»
l'homme a pu constaterj'infini grouillement des
éléments les plus grossiers d'une partie de l'invi-
sible» Est-il logique d'affirmer que l'air, l'espace,
l'immensité, l'au-delà des sphères auxquelles
l'astronomie peut atteindre soient vides parce
que nos sens sont inaptes à en percevoir la pléni-
tude ? * -
Mais tels des sens tels
possèdent plus aigus,