Page 109 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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            ~        MAGIE PRATIQUE             95
      disant : Madame  Bettamy  sait  que je  meurs. J>
        On  peut lire,  dans un volume bien oublié d'un
      certain Charles  Maurice, qui  laissa dans le monde
      théâtral de Paris une fâcheuse  réputation,  volume
      intitulé :  —  Épaves  —  le récit suivant. Il se trou-
      vait avec sa femme à la Porte-Saint-Martin,  quand
      celle-ci lui dit d'un ton  effrayé  :  —  Retournons
      vite à la  maison,  il arrive  quelque  chose. Le mari
      commença par protester,  mais sur l'insistance de
      sa  femme»  il revint diez lui. Un  domestique  en
      qui  ils avaient la  plus grande  confiance avait  pro-
      fité de leur absence  pour  les dévaliser.
        Encore du livre des fantômes :
        « Deux élèves  ingénieurs  de Portsmouth  se
      livrent  à des  expériences  d'hypnotisme.  L'un
      d'eux  acquiert  bientôt la faculté de voir dans le
      sommeil  magnétique  les lieux ou les  personnes
      sur  lesquels  il a fixé sa  pensée  avant d'être en-
      dormi rUne  première  fois, il  exprime  l'intention
      de voir une  jeune  fille  qui  habite Wandsworth.
      et à son réveil,  il déclare l'avoir vue dans sa salle
      à  manger,  Le lendemain, l'expérience  est renou-
      velée : il dit en se l'éveillant l'avoir vue dans sa
      chambre,  en  compagnie  de son  petit frère,  i\~
      ajoute qu'elle  s'est renversée  dans sa chambre
      comme évanouie. Deux  jours plus  tard arrive une
      lettre de la  jeune  fille disant » —  Vous est-il arrivé
      quelque  chose... vous m'êtes  apparu  deux fois de
      suite,  à  vingt-quatre  heures de distance,  et la se-
      conde  fois, j'ai  été si  épouvantée que j'ai perdu
      connaissance. »
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