Page 137 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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raient aucune raison d'être dans un milieu autre
que celui où nous vivons.
Mais d'autre part celte métamorphose, si elle
existe, sera-t-elle donc si brusque, si profonde
qu'en l'être qui nous suit sur l'échelle naturelle,
rien ne rappelle la nature précédente. Entre Je
minéral et le végétal, la séparation s'accomplit
insensiblement, plus encore peut-être entre le
végétal et l'animal et de celui-ci à l'homme ; il
semble en vérité que le degré de parenté soit si
proche qu'il ressemble à une collatéraliiô.
...Mais G'est se battre contre des moulins à vent
s'écriera le sceptique, hypocritement indifférent
à ces problèmes, il n'y a rien ! rien ! rien !
Alors à celui-là, nous répondons que la preuve
est faite qu'il y a quelque chose eî nous le ren-*
voyons à toutes les expériences rappelées en
la première partie de Ge livre et dont des cen-
taines ont dû être laissées de côté.
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La force psychique existe, il y a là une évoliv- .
tion sur un autre plan que le plan nominal ; cette
force est dirigée par des intelligences, cette force
se manifeste à nous lorsque nos sens ont acquis
une acuité particulière, il est aussi enfantin de la
nier aujourd'hui que de se refuser à admettre la
polarité du corps humain. Elle est entrée, quoi
qu'on ait fait pour la repousser, dans le domaine
de l'expérimentation posilive»_
N'est-elle point d'aventure une indication en-
core vague de l'évolution prochaine ?
Et quand des apparitions comme celle de Katie