Page 136 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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poser l'hypothèse d'un stade naturel postérieur à
l'humanité et qui soit distant d'elle autant qu'elle-
même est distante de l'animalité. ~- -
De même que l'homme est un animal perfec-
tionné, l'être qui le suit sera un homme perfec-
tionné ; par analogie à ce qui s'est passé, la partie
solide se purifiera, se diluera auprofîl de la partie
psychique. Se dégageant nôn-seulemënl des élé-~
jnents végétaux eL animaux qui lui imposaient
l'existence végétative et animale, mais des souf-
frances, des désirs, des passions, liés à ces élé-
ments et à la satisfaction des besoins qu'ils impli-
quaient, la force intelligente, spirituelle, cons-
ciencielle, se dégagera de plus en plus, deviendra
plus active, plus épurée, plus puissante... et une
autre période d'évolution commencerai j ^
Et l'évolution continuera encore? Jusqu'où?
Ici eh dehor&de la tendance dont nous discernons
la direction, l'analogie nous fait défaut, car jus-
qu'ici du moins nous ne savons rien de ce qui
s'est passé au début de l'évolution et le principe
d'Hermès : — Ce qui est en haut est comme ce
qui est en bas — est encore voile pour nous sous
les profondeurs de nos ignorances»
La mort n'est donc qu'un stade de l'évolution,
elle n'est pas une destruction, un anéantissement.'
mais que subsiste-t-il après la mort de ce qui est-
nous ?
Ce n'est" pas l'homme total, tel que nous le
connaissons, ce n'est pas l'activité cérébrale dans
toutes ses manifestations dont la plupart n'au-