Page 134 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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dieu la création de toutes pièces d'un être sans
autre point de départ qu'un caprice céleste^Nous
savons aujourd'hui que l'homme est une résul-
tante^ une descendance,-un organe de filiation.
Nous suivons, dans le laboratoire de la nature, la
série d'opérations qui a précédé l'éclosion^du
produit final que nous sommes. Nous savons
qu'avanUa naissance l^hoiinne'exisîait enfermes
concrets ou disséminés, minéraux, végétaux et
animaux^ qu'en sa constitution tous ces éléments
préexistants se retrouvent, placés en état de
réaction^ nouvelle et, il nous semble, progres-
~
siste.
T ^
La Nature nous montre une continuelle évolu-
4ion, développement de l'énergie s'affmaut sans
cesse en manifestations d'autant plus puissantes
qu'elles semblent plus délicates.
^-Dans les organismes les plus bas, ditTyndall,
on trouve une sorte de sens tadile répandu à la
surface de tout le corps : alors par suite d'impres-
sions du dehors et des adaptations qui leur cor-
respondent, des_porlions spéciales de la surface
deviennent plus que les autres sensibles aux sti-
mulants. Les sens sont à leur état naissant, leur
base commune est ce simple sens du toucher que
I le sage Démocrile, il y a V300 ans, reconnut
comme étant leur origine commune» L'action de
la lumière semble être dans le règne animal un
simple trouble dénature chimique semblable à
celui qui s'effectue dans les feuilles des plantes.
Par degrés, l'action se trouve localisée dans un