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supranationales à construire en réorientant profondément, par exemple, les
politiques macroéconomiques en Europe. Cette crise historique invite à

construire sans relâche les rapports de forces qui protègent le plus grand
nombre en soutenant la relance des luttes du monde du travail et en tissant

des alliances inédites entre des groupes sociaux exposés à des formes
différentes d’exploitation, de domination et d’oppression. Elle encourage à
mettre en cohérence la diversité des pratiques d’autoprotection qui

permettent de s'éloigner du capitalisme et qui ont formé le versant
désirable de l'épisode du confinement : rejet de la surconsommation et
pratiques de sobriété volontaire, réduction du temps de travail et

« ralentissement » des rythmes sociaux, etc. Elle appelle le syndicalisme de
lutte à poursuivre sa convergence avec l'écologie de combat, avec les
associations d’entraide populaire et les mobilisations dans les quartiers

pour mieux articuler différentes formes de solidarité et de protections face
aux violences sociales, policières , environnementales infligées aux classes
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dominées. Elle encourage ces forces militantes à se rassembler
durablement autour de mesures d’urgence et d’un projet de transformation
écologiste, féministe et sociale, à l’instar du plan de sortie de crise « Plus

jamais ça » rendu public par 20 organisations associatives et syndicales .
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Elle exige de construire collectivement un programme socio-écologiste
rigoureux de reconversion des activités polluantes notamment au regard

des objectifs climatiques. La crise dit la nécessité absolue, comme le
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rappelle le collectif Critique, de « faire le lien entre les pratiques d’auto-
organisation mises en place dans le contexte de la pandémie, et les formes

de responsabilités collectives à créer après la crise, et hors de l’Etat
néolibéral » et « nous oblige à imaginer un autre monde commun né de

cette multitude d’expériences». Elle invite les formations politiques de
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gauche à recréer un lien de coopération conflictuelle avec les contre-

https://covid-entraide.fr
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Amnesty international, de manière non exhaustive, « a authentifié quinze vidéos d’usage illégal de la force et/ou de
propos discriminatoires de la part des forces de l’ordre dans quatorze villes de France, pendant la période de confinement
du 18 mars à la nuit du 24 au 25 avril. Toutes ces vidéos illustrent des cas de violations du droit international relatif aux
droits humains : usage illégitime, excessif ou non-nécessaire de la force, insultes racistes ou homophobes. »
https://www.amnestyalgerie.org/2020/05/07/france-pratiques-policieres-pendant-le-confinement-amnesty-international-
denonce-des-violations-des-droits-humains/?sfns=mo
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https://solidaires.org/Plus-Jamais-ca-34-mesures-pour-un-plan-de-sortie-de-crise
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A l’image du travail réalisé sur la filière aéronautique à Toulouse par des militants de plusieurs organisations (les Amis du
Monde Diplomatique Toulouse, Attac Toulouse, Université Populaire de Toulouse et de l’ Antenne toulousaine de la
Fondation Copernic)
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https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/140520/vers-un-monde-solidaire

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