Page 46 - Lux in Nocte 13
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Fig. 15. Comme l’eau, le soleil possède la force de la vie, du mouvement et de l’éternité. Ses
                   schémas  sont  innombrables  sur  les  céramiques  mais  surtout,  des  constructions
                   gigantesques captent les mouvements astraux comme s’ils leur offraient la possibilité
                   d’influencer la vie humaine à partir de l’espace. Ces monuments gigantesques servent
                   moins  à  observer  qu’à  prévoir  :  ils  maitrisent  le  soleil  et  le  temps,  comme  s’ils
                   déterminaient  eux-mêmes  le  rythme  des  saisons  (Stonehenge,  céramique  cardiale,
                   village méridional « orienté » et circulaire)
















               Fig. 16. Aux confins des continents, l’espace s’ouvre vers l’infinité des océans et des ciels
                   brumeux.  Là  où  l’extension  territoriale  s’achève,  commence  le  rêve  tendu  vers  la
                   perpétuité lointaine. L’espace infini est invoqué par les dernières pierres dressées dans
                   les  confins    septentrionaux  où  les  ombres  s’allongent  comme  pour  souligner  le  rôle
                   éminent de la lumière, devenue rare et basse : ces pierres la captent et l’asservissent
                                     e)
                   (Brodgar en Écoss .




                                                                                                        sommaire





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