Page 4 - auto-preface
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situation, sur circuits, lors de salons de l'auto dans le monde entier ou chez leurs constructeurs): Cliquez
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    les journaux et les sites internet parlant de l'automobile.


    Naissance d'une marque automoblile: DS L'aventure DS une ambition française, le livre (éditions Verlhac)
    de Renaud Roubaudi Présenatation du livre sur Youtube

    Naissance des constructeurs (par Wikipédia)

    Pour finir une petite anecdocte:
    surfant à la recherche de Aigner(sellier contemporain, voir Suisse Carlsson.) Je suis tombé sur Aigner
    constructeur de voitures hippomobiles (Cabriolet, Landau, Coupé, Phaëton...) des années 1850 situé au
    20 rue de Villejust rebaptisée rue d'Eylau dans le 16 ème. Dans les années 1850 Ce constructeur
    s'appelait Maison Aigner-Pilon; poursuivant mes recherches, je suis tombé sur la vente d'une publicité de
    la Maison Aigner de 1877 avec des dessins de voitures. Une remarque: sur la publicité, il était noté :
    Deutsch Sprechen et English Spoken. En 1912, Aigner a carrossé une magnifique Delaunay Belleville que
    vous pourrez admirer en allant visiter le site M F. Vanaret.




    - La naissance de l'automobile.



    Pour aborder ce sujet rien de mieux que de se replonger dans un article de L'Auto-Velo de la fin du
    XIXème XXème AUTOMOBILISME. - Afficher la sourceL'Auto-Vélo.)
    Revue de la Semaine
    Bien qu'il soit tard, très tard même pour parler du dernier Salon automobile, alors que l'on s'occupe déjà
    du prochain, nous ne pouvons passer sous silence la critique un peu amère, mais plus juste que l'on ne le
    pense de quelques-unes des voitures automobiles exposées par notre confrère la « Revue Britannique. »
    Un fiacre, dit-il, surtout attirait l'attention ; un fiacre des Petites Voitures ! C'était à s'y tromper ! Et il y
    avait une bonne raison pour cela ; cette automobile (?) n'était qu'un de nos vulgaires sapins auquel on
    avait enlevé les brancards ; cette modification était la seule qu'on y eut apportée,mais le public était
    satisfait.
    Enfin, le fiacre automobile rêvé était inventé ! Cette voiture qui constituait la vraie merveille de
    l'exposition, nous l'avons vu fonctionner et nous sommes encore ébloui de sa simplicité et convaincu de
    sa réussite immédiate, déjà assurée, d'ailleurs.
    L'avant train moteur, dont tout le monde a entendu parler, se composait - écoutez-bien – d'un cheval et
    de brancards en bois qu'on avait remis pour le faire sortir du Palais de l'lndustrie, un matin, le lendemain
    de la fermeture du Salon.
    Une pluie fine, un temps détestable a fait que bien peu de monde se sont aperçu que ce vulgaire sapin
    était le fiacre automobile de l'avenir à un tel point que des gens très à la hauteur en fait de locomotion
    mécanique ont frôlé cette huitième merveille du monde sans daigner y jeter seulement un coup d'oeil.
    Mais si le public, désireux surtout de voir comment les automobiles se tireraient du départ, c'était là le
    point intéressant - avait voulu affronter le mauvais temps, il n'aurait pas vu que ce fiacre avec un avant-
    train moteur en chair et en os ! Il aurait pu reconnaitre que les voitures aux formes les plus gracieuses,
    que les voiturettes les plus élégantes couvertes de la plus belle peinture et reluisantes de la plus parfaite
    propreté ne dégageaient, par-dessus le marché aucune odeur de pétrole ; et cela, tout bêtement parce
    qu'elles n'en avaient pas besoin, pas plus que de moteur d'ailleurs, une vieille rosse de cheval ce
    chargeant de remplacer toutes ces mécaniques-lâ.
    Pas très flatteur pour notre industrie, ce compte-rendu, mais très Juste sous son ironie, car sur les
    voitures exposées il y en avait, nous en sommes convaincus, un bon petit quart qui n'aurait pas pu
    monter la terrible côte {?) des Champs-Elysées.
    Heureusement qu'il y a des voitures qui marchent, qui marchent vite, trop vite même, surtout depuis que
    l'annonce des courses Paris-Dieppe, Paris-Trouville, Lyon-Sauls-les-Bains et retour, Trouville-Cabourg et
    retour, ont mis le feu aux poudres, excitant nos plus purs sportsmen à obtenir des vitesses fantastiques à
    un tel point que des voitures construites spécialement en vue des courses viennent d'être terminées.
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