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Gaston J.M. Kaboré et Michael T. Martin / Introduction          7

















          Photo 3. Image fixe du film Timbuktu (de Abderrahmane Sissako, 2013, Mauritanie).

          son développement, comme à la décolonisation des esprits africains
          et au plaidoyer pour l'autodétermination et le développement des so-
          ciétés africaines. L'article de Haile Gerima intitulé « Où sont les
          femmes  cinéastes africaines  ?», qui  revient sur  le patriarcat  et  le
          sexisme sur les écrans africains, Gerima affirme que « la représen-
          tation et le portrait des femmes dans le cinéma africain sont, dans
          l'ensemble, déformés » et relève de trois tendances :
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          a) les femmes africaines sont représentées comme des objets sexuels;
          b) les symboles d'une Afrique « pure »;
          etc) parmi les cinéastes masculins « progressistes », les représenta-
          tions d' « hommes et de femmes libérés avec une sorte de vision so-
          ciale, politique et économique ».
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        Dans « La FEPACI et ses héritages artistiques », Sada Niang examine la
        période d'après-guerre et le contexte de la FEPACI, no- tamment la montée
        des mouvements anticoloniaux dans le Sud, la théorisation et le déploiement
        du 3 ème  cinéma par des cinéastes tri- continentaux, en particulier des
        Caraïbes et de l'Amérique latine, parmi lesquels Tomás Gutiérrez Alea,
        Fernando Birri, Julio Garcia Espinosa, Glauber Rocha, Fernando
        Solanas, etc . Dans « Les six décennies du cinéma africain », la première des
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        deux contributions d'Olivier Barlet à cette collection, il cartographie et
        développe la si- gnification de chaque décennie, depuis les années 1960,
        période d'« engagement obligatoire » pour « refléter la société » (années
        1970),
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