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Gaston J.M. Kaboré et Michael T. Martin / Introduction          3
























          Photo 1. Image fixe du film Afrique 50 (de. René Vautier, 1950, France).

         en tant que signifiant flottant, dans Afrique sur Seine (1955), et Chris
          Marker et Alain Resnais examinent le racisme dans les lectures de
          l'art africain dans Les statues meurent aussi (1953).
                 Pour les textes cinématographiques représentatifs de la pé-
          riode anticoloniale,  on peut  citer  Borom  Sarrett  (1963) et  Emitaï
          (1971) d'Ousmane Sembène, la méditation théorisée de Gillo Pon-
          tecorvo sur la guerre d'indépendance algérienne dans la production
          algéro-italienne de La Bataille d'Alger (1966), Sambizanga de Sarah
          Maldoror (1972), Soleil ô de Med Hondo (1970), Touki bouki de
          Djibril Diop Mambety (1973), et l'allégorie Wend Kuuni de Gaston
          Kaboré (1982). Et pendant la période d'économie de marché et de
          nationalisation évoquée plus haut, Finyè (1983, Mali) et Yeelen (1984,
          Mali) de Souleymane Cissé, Sarraounia (1986, Mauritanie) de Med
          Hondo, Mortu Nega de Flora Gomes (1988, Guinée-Bissau), Guel-
          waar d’Ousmane Sembène (1993, Sénégal), Afrique, je te plumerai
          (1992) et Clando (1996, Cameroun) de Jean-Marie Teno, Buud Yam
          de Gaston J.m Kaboré (1997, Burkina Faso) et Vivre au paradis de
          Bourlem  Guerdjou, (1998, Algérie).  Enfin,  consignant  les  films
          dans le «moment» contemporain de Barlet et Forest « Renouveau
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