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Gaston J.M. Kaboré et Michael T. Martin / Introduction          5

          représentation » Français en Afrique de l'Ouest est évalué dans une
          vue d'ensemble et une lecture critique du film Paysans noirs (1948,
          France) de Georges régnier. Ce film, selon Genova, « avait pour
          but de (re)construire des images de l'Afrique qui trouveraient un écho
          auprès des publics africains, et de remettre en question les tropes do-
          minants de l'Afrique et des africains qui circulent parmi les publics
          extérieurs ».
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                 Femi Okiremuete Shaka, dans  « Politique de conversion
          culturelle dans le cinéma africain colonialiste », examine deux va-
          riantes dans la pratique du cinéma colonial : le « cinéma éducatif »
          et le « cinéma colonialiste », le premier déployé pour l'éducation pu-
          blique dans le projet de modernisation, le second, commercial, met-
          tant l'accent sur « les stéréotypes conventionnels des africains dans
          la culture européenne ». Dans l'essai de James Burns, « Le bioscope
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          africain, la culture des maisons de cinéma dans l'Afrique coloniale
          britannique», l'auteur étudie l'évolution des sites de projection urbains
          destinés aux non-blancs, en grande partie pauvres et analphabètes,





























          Photo 2. Image fixe du film Borom Sarret (de Ousmane Sembène, 1963, Sénégal).
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