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En ce début de janvier 1099, Raymond de Saint-Gilles rentre
dans Ma’arrat.
Raymond fait démanteler la forteresse. Ne peut l’empêcher
malgré les promesses faites.
Les croisés massacrèrent une grande partie de la population.
Nous découvrirons une cité abandonnée par ses habitants,
pleine de piège, couvertes de cadavres jonchant les rues.
Les habitants, en s’enfuyant ont tendu des embuscades
invisibles. Plusieurs soldats s’y laissèrent prendre, une porte
entrouverte cachait un gouffre, une amphore dissimulant un
serpent, des pans de murs s’effondraient sur les imprudents.
Les enfants souffraient plus que tous.
Bertrand qui avait encore de la force pour courir, rapporte des
épis secs trouvé dans des champs dévastés.
Angèle quand a elle reste auprès des malades, tenant la main
des mourants, priant quand il n’y avait plus rien à donner.
Une nuit alors que des cris de faim résonnent dans la ville.
Bertrand dit à son père.
-Est cela, Jérusalem ? Est – ce que dieu veut nous voir
mourir avant d’arrivé à Jérusalem.
Garcin le cœur serré, se sentit impuissant comment répondre à
son fils. Incapable de parler, il cacha ses larmes Il serra son
fils contre lui, sentant tout le poids du monde sur ses épaules
de père.
RENA - Les Compagnons Forgerons
sainte, justifiaient et inspiraient de telles tactiques. L’article questionne ainsi
l’historiographie qui voit la Première Croisade comme le produit des pratiques
médiévales ordinaires de guerre et de piété davantage que comme un événement
exceptionnel et troublant pour les hommes médiévaux ainsi que pour les modernes.
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