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La Traversée du Bosphore
La traversée du Bosphore en 1097
Par Emile Signol 1854, Château de Versailles, France
Les cieux s’étaient couverts d’un voile gris et la mer
semblait refléter le ciel avec une humeur sombre.
Sur les quais de Constantinople, les nefs chargées de pèlerins
se balançait au gré du vent, prêtes à franchir le détroit vers
l’Asie.
La première nef pourtant solide et béni par les prêtres grecs à
peine quitté le port qu’elle fut prise dans une bourrasque
soudaine. Le vent, la pousse contre les rochers à l’est du
promontoire, on entend les cris, les voiles claquer puis le bruit
sourd du bois brisé.
Les hommes se figèrent, meurtris mais vivants aidé par des
rameurs byzantins venu en renfort.
Dans le silence pesant qui suivit, Marie pale mais le regard
ferme se tourne vers sa mère, je partirais dit-elle d’une voix RENA - Les Compagnons Forgerons
calme jusqu’à Jérusalem. Et là devant le tombeau du christ, je
lui consacrerai ma vie, je ne prendrai point d’époux. Mon
cœur appartient au sauveur.
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