Page 77 - RENA3
P. 77
Raymond en jetant un regard a la mer
-Etienne, Romain ce moine qui est venu nous trouver
pour nous raconter cette étrange histoire. Il est reparti, comme
il nous est apparu.
- Mais il nous a laissé ce parchemin
- s’il disait vrai le parchemin ? murmura Étienne.
Il faudrait amener ce parchemin au père Roland.
-Je n’ai pas besoin de ce mystère réplica romain le veux
simplement protéger les miens c’est tout. Mes sœurs mon petit
frère.
Vous croyez que Constance qu’elle ne voit rien, elle comprend
plus que nous tous parfois.
Etienne reste un moment pensif regardant le feu.
-Marie veut épousée le christ, quand elle me regarde j’ai
l’impression qu’elle hésite, est ce mal de l’aimer, est de
l’orgueil de ma part ?
-tu respectes sa décision répondit romain en posant une
main sur son épaule c’est humain.
Ils échangèrent un regard lourd de respect, Etienne bien
que plus jeune avait prouvé sa valeur dans le combat de la
gorge, désormais devenu comme leurs frères.
J’ai vu Alezaris pleurer dit romain pas devant tout le
monde, mais j’ai vu des larmes couler sur son visage.
Etienne hocha la tête, n’osant pas dire combien il pense à
elle, parfois la nuit dans sa tente, ni la peur de ne jamais
revenir.
Au loin une corne retentit. Le signal du départ, les RENA - Les Compagnons Forgerons
premières barques s’éloignent déjà vers la rive asiatique.
Il est temps dit Raymond. Ils se levèrent, rassemblèrent
leurs affaires.
- 73 -

