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LE PLACARD AUX NANARS




                     « Ma cocotte », ce surnom que m’avaient attribué les deux

              « Guy »,  ne me plaisait pas vraiment. Mais la « cocotte » en question
              était devenue un élément indispensable en matière de collaboration
              des différentes collections, tant haute-couture que prêt-à-porter.


                     Il faisait désormais partie de mon quotidien, de côtoyer des
              personnes telles que les deux "Mireille" qui s'habillaient en haute-

              couture. Mireille Darc, la grande, d'une étonnante gentillesse et
              simplicité, se faisait habiller par le couturier pour ses différentes
              interprétations de comédienne. Mireille Mathieu, la petite, poussait la

              chansonnette sur le podium pendant les essayages de ses futures
              tenues de galas, tournées, ou émissions de télévision. Il y avait

              également Mélina Mercouri, Danielle Darrieux, et j’en passe et j’en
              oublie, on y voyait également Alain Delon compagnon de Mireille
              Darc à l'époque, ami de Guy Laroche et voisin de la maison de
              couture. Le couturier Paco Rabane qui ne ratait jamais aucun défilé,

              ami complice de M. Laroche. Nous avions régulièrement l'élégante ex-
              première dame de France, Mme Claude Pompidou mais aussi

              Madame Bernadette Chirac, clientes fidèles et toujours présentes aux
              défilés.

                     Le fait d'évoluer dans un tel environnement, influence

              forcément les habitudes en matière de goûts vestimentaires.
              Je sortais énormément à cette époque, avec tous ces souvenirs d’une

              jeunesse dorée, il m'arrivait de lorgner sur les robes de haute-
              couture que forcément je m’imaginais porter, et j’aurais volontiers
              emprunté l’une de ces merveilles, pour l’une de ces soirées artistico-

              mondaine où j’étais conviée.








                     Je discutais souvent avec l'attaché de presse Jean-Paul Caboche





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