Page 165 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE BIS
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égard. Ils m'avaient d'ailleurs rebaptisée "Ma cocotte", surnom de
l’avenue Montaigne durant toute cette période.
J'étais finalement très à l'aise dans cette maison, et j'avais
l'impression d'être chez moi et j'en étais aussi inconsciemment
devenue la mascotte, et de nombreuses missions m'étaient confiées, à
tel point que je n'imaginais pas le déroulement de certaines
aventures que j'allais connaître par la suite.
Ce sera le meilleur de mes souvenirs professionnels, mon
passage de quelques années dans cette maison de couture, avec un
Couturier d’une discrétion et d’une grande gentillesse, ainsi que son
directeur artistique duquel j’appris énormément sur le plan
professionnel.
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