Page 69 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE BIS
P. 69

Une chose est certaine j'avais probablement échappé au pire et

              épargné ma sœur cadette qu'il commençait à observer avec un
              certain intérêt bien qu’elle le fuyait régulièrement.



                      On ne le revit plus jamais.



                      C'est à cette période que j'ai commencé à détester la bourloire,
              et tout ce qu’elle comportait. Désormais, je me contentais de jouer

              dans le jardin aux grandes herbes folles et j'essayais d'oublier, et

              personne n'avait remarqué que j’évitais de passer par la bourloire.



                      Il y eu aussi le compagnon de ma tante qui vivait en face de
              chez nous, et lorsque ma tante venait aider maman au bistrot, on me

              demandait d’aller lui porter le repas du soir. J’étais pré-adolescente, il

              fit une tentative de force pour me coller au mur et tenter de

              m’embrasser, je me débattis de toutes mes forces, et je m’enfuis, mais

              n’en parlais jamais à personne.
                      Désormais je refusais de me rendre chez ma tante pendant son

              absence et me renfermais sur moi-même.























                                                                                                          68
   64   65   66   67   68   69   70   71   72   73   74