Page 105 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE ET SES JOURS INTRANQUILLES_Neat
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Arrivés à Amsterdam, nous avions tenté de les proposer à différentes
boutiques mais en vain...Elles restèrent donc à l'hôtel dans leur sac, et nous
séjournions deux semaines dans la ville, profitant du soleil et de la mer, c’était
l’été indien, et nous avions fait le tour des restaurants indonésiens, des balades
en ville et surtout de faire la fête le soir en discothèque, avec des amis
rencontrés sur place. À la fin de notre séjour, il était évident qu'il n'y avait rien
de concret pour nous à Amsterdam. Les finances au plus bas, Larry décida de
rentrer à Londres et moi à Paris chez des amis, espérant me retrouver un
nouveau job.
Mais qu'allions nous faire de toutes ces chemises avant notre départ ? Il
fallait à tout prix s'en séparer. C'est ainsi que l'idée de les offrir aux hippies qui
squattaient la place Dam nous semblait la meilleure solution. Quelle ne fut pas
notre stupéfaction devant tous ces jeunes qui semblaient se méfiaient de nous,
imaginant une mauvaise blague, sans oublier ceux qui devenaient trop sélectifs,
ou trop hésitants, soit pour la taille, soit pour la couleur des différents
modèles ! Dégoutés, nous avions définitivement fui Amsterdam, en
abandonnant au beau milieu de la place Dam, le sac et son stock de chemises
maudites.
C’est pourtant peu de temps après que les chemises et tee-shirts de style
batik allaient faire fureur ! Larry avait donc flairé la bonne affaire, mais était
juste un peu trop avant-garde.
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