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                                                                on pourrait continuer sur la même voie en ajoutant le
                                                                Eh bien, on pourrait citer un texte court, connu sous le nom
                                                                Revenons à présent à notre exercice imaginaire : parlons un
                                                                Comme vous le savez, le Judaïsme possède un tel rituel. les
                                                  L’ange au fond de la pièce
              L’ExodE à côté duquEL vous avEz faiLLi passEr       mettre dans les boîtes !  et de toute leur âme. Voilà encore quelque chose de pas mal à   passage ordonnant aux fidèles d’aimer D.ieu de tout leur cœur   paragraphe suivant de la déclaration du Chéma. Il s’agit d’un   boîtes, n’est-ce pas

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             ne pas dire malhonnête . d.ieu dispose de toute la puissance
             du monde. Inutile de faire des finasseries. Il suffit de déclarer :
             laisse partir Mon peuple ! et de laisser tomber cette idée
             stupide des trois jours.
               Au cinéma d’ailleurs, c’est ainsi que les choses se présentent
             à chaque fois. Qu’il s’agisse des dix Commandements de Cecil
             B. deMille ou du Prince d’égypte de steven spielberg, les
             relations entre Moïse et Pharaon paraissent bien différentes.
             Dans ces descriptions hollywoodiennes de l’Exode, un Moïse
             au visage sévère se présente à Pharaon avec un redoutable
             ultimatum : laisse partir mon peuple ! Quoi qu’il en soit, le
             reste du discours de Moïse – l’expression « de grâce » et la
             partie sur les trois jours de trêve – est toujours laissé de côté
             dans la salle de montage. Et ce n’est guère surprenant. Ce n’est
             pas ainsi que nous nous serions attendus à ce que le Tout-
             Puissant joue sa partie. Mais pour une raison ou pour une
             autre, c’est bien écrit, noir sur blanc, dans la Torah : « Le D.ieu
             des  Hébreux  S’est  manifesté  à  nous.  Laisse-nous,  de  grâce,
             partir pour trois jours dans le désert pour sacrifier à l’éternel
             notre D.ieu, de peur qu’Il nous frappe par la peste ou par le
             glaive » (Exode 5:3).


             Pharaon et le grand Bazar


               Le fait de savoir pourquoi Moïse ne demande qu’un arrêt de
             trois jours de travail s’inscrit dans une plus large question : quel
             besoin a Moïse de demander à Pharaon la permission pour
             quoi que ce soit ? Durant tout le récit de l’Exode, le prophète



             7  Cf. Rav Yaakov Kaminetsky, Emet leYaakov, 255.



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