Page 484 - Traité de chimie thérapeutique 6 Médicaments antitumoraux
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442              MEDICAMENTS INDUISANTOUSTABILISANTDESCOUPURES DE L'ADN





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                         118           119


               (C) ,S                ) CH,L KOM, DMSO , 94 %
                                     2) 2M NaO».Na0M 1a. 100 %
                                     3) (COCn,. benne, pydine,
                                      Sn ,2a 67 %
                     120
                                                              121




                                    122

              2.11.3. Caractéristiques physicochimiques
              Formule brute : C,aH,,NO,:M,:541,6;F C: 248-253.

              2.11.4. Données pharmacocinétiques
               biodisponibilité  +/2               clair. plasm.  Vd
                 orale(%)     a(min)      Yb)       (L/hm?)      (Vm2)
                   32          10          15        12-30        400

               2.11.5. Mécanisme d'action
               Il inhibe la topo-isomérase Il mais pas la topo-isomérase 1, à l'inverse de la nogalamycine,
               inhibiteur de la seule topo-isomérase 1. Contrairement aux autres anthracyclines, il se
               fixe dans le grand sillon de l'ADN.

               2.11.6. Indication, effets secondaires
               11 est administré par voie orale ; il fournit des concentrations élevées au niveau des
               tumeurs.
                 Les modifications structurales réalisées à partir de la nogalamycine ont permis d'atté-
               nuer ses effets toxiques (insuffisance rénale, occlusion des veines, thrombose pulmo-
               naire) observés lors des essais précliniques, tout en maintenant son activité antitumorale.
               l'expérimentation du ménogaril, chez diverses espèces animales à des doses per os de
               1 à 30 mg/kg ou IV de 0,1à 3 mg/kg, n'induit pas d'effets secondaires marqués au niveau
               des systèmes respiratoire, cardiovasculaire, urogénital et rénal. Sa faible cardiotoxicité
               - celle-ci n'apparaît, chez le Lapin, qu'à des doses quinze fois supérieures à celles de la
               doxorubicine - permettrait une administration plus prolongée.
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