Page 372 - Traité de Chimie Thérapeutique 2 : Médicaments Antibiotiques
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                             Tableau 3 : Constantes physiques des macrolides

                              Formule brute   PM     F°C   [al    Y,    UV À max nm (c)
                 Ehromycine (A,) Ca/4/O,4     734  140°/193°  -78°  8,8   280 (SO)
                                                          (EtOH)
                 O@andomycine (+) Gag!/NO,, HCI  688  134°  - 54°  8,5    288
                                                         (MeOH)
                 Troléandomycine  o,,H40,,    814   176°   - 23°   6,6    288
                                                         (MeOH)
                 Splramycine ( 1)  on0        843   134°"  - 96°"  7,6    231
                                                         (MeOH)
                 Josamycine                   828   130°   -70°    7,1    232 (26900)
                              Ca'o+
                                                         (EtOH)
                 Mid6camycine (A1) C,43,NO,   814    155°  - 67°   6,9    232(26400)
                                                         (EtOH)
                 Tyosine      CaH+4O,3,       916    130°  -46°    -      282 (22400)
                                                         (MeOH)
                 Leucomycine (A1)  CG,NO,     786  amorphe  - 66°  6,7    232(31400)
                 (Kitasamycine)                          (CHCI,)
                 Roxithromycine  G,Hm3O+      837          --96°   9,2
                                                         (acétone)
                 ( + ) chlorhydrate
                  spiramycine commerciale : amorphe. [a)  -80° (MeOH)
                 •  Essais de pureté
                 Ils n'offrent aucune particularité et consistent en la recherche d'impuretés (subs-
                 tances apparentées) par CCM et, plus récemment par CLHP, le dosage de l'eau,
                 le dosage des solvants résiduels par CPV, et la vérification du pouvoir rotatoire.

                 • Dosage
                 La Pharmacopée française retient le seul dosage microbiologique, selon la
                 méthode générale décrite pour les antibiotiques par turbidimétrie ou diffusion. La
                 méthode turbidimétrique donne cependant des résultats plus constants.
                    D'autres méthodes sont utilisables mais elles sont moins spécifiques : colori-
                 métrie des paires d'ions formées avec certains colorants acides comme le pour-
                 pre de bromocrésol ou le bleu de bromothymol, spectrophotométrie UV directe
                 ou après déshydratation ( groupe CO conjugué), chromatographie en phase
                 gazeuse (après silylation) ou CLHP. Cette dernière est la seule utilisable dans
                 les milieux biologiques.

                  • Relations structure-activité
                  Des corrélations par QSAR ont été établies entre les coefficients de partage et
                  l'activité antibactérienne : elles sont en faveur des dérivés les moins lipophiles,
                  l'avantage restant toutefois assez modeste ( augmentation maximale de trois fois
                  de l'activité in vitro). Ceci a été vérifiée dans le groupe des macrolides à 14 ato-
                  mes du type érythromycine ( cf. chap. 2.1) pour les produits de substitution en
                  10 et pour les esters en 2',4", 12 et 13. De même les sucres, et spécialement
                  le groupe N ( CH  3 2  de l'aminosucre, exercent un effet déterminant
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