Page 97 - Manuel AJAB
P. 97

Aspects juridiques de l’activité bancaire


            Les associations doivent fournir les documents complémentaires ci-après :
               ·  les statuts mis à jour ;

               ·  le  certificat  ou  récépissé  de  dépôt  légal  du  dossier  juridique  de  l’association  auprès  des
                  autorités administratives compétentes ;

               ·  les procès-verbaux de l’assemblée générale constitutive portant élection des membres du
                  bureau, du président et la répartition des tâches au sein du bureau ;
               ·  les noms et prénoms des dirigeants, ceux de leurs parents et les personnes mandatées pour
                  faire fonctionner le compte.
            Les coopératives doivent fournir les documents complémentaires ci-après :


               ·  les statuts mis à jour ;
               ·  les procès-verbaux de l’assemblée constitutive ;

               ·  la décision portant agrément des personnes habilitées à faire fonctionner le compte.
            Les établissements et autres entités publics incluent dans leurs dossiers :

               ·  L’acte constitutif ;
               ·  Les actes portant nomination des représentants ou fixant les pouvoirs des différents organes
                  de l’établissement ;
               ·  Les noms et prénoms des personnes habilitées à faire fonctionner le compte et ceux de leurs
                  parents.

            Pour les autres catégories de personnes morales (groupement d’intérêt économique,
            groupement d’intérêt public, société anonyme simplifiée, etc), il est exigé, entre autres, les
            éléments d’identification spécifique tels que prévus par la législation en vigueur.



            2.3 Le suivi et surveillance des opérations



            Le client doit être suivi de manière régulière pendant toute la durée de la relation commerciale.

            A ce sujet, doivent faire l’objet d’un examen minutieux par l’agence :
            Les opérations inhabituelles ou suspectes incluant notamment les opérations qui :
               ·  ne semblent pas avoir de justification économique ou d’objet licite apparent ;

               ·  sont  ordonnées  avec  une  fréquence  inhabituelle  ou  portent  sur  des  montants  sans
                  commune mesure avec les opérations habituellement effectuées par le client ;
               ·  se présentent dans des conditions inhabituelles de complexité.
            Une vigilance particulière est portée aux :

               ·  opérations financières effectuées par certains intermédiaires professionnels (ITF, bureaux de
                  change,  intermédiaires  en  matière  de  transactions  immobilières,  les  casinos…)  pour  leur
                  compte propre et pour le compte de leurs clients.









                                                                                                          96
   92   93   94   95   96   97   98   99   100   101   102