Page 114 - J'aime autant te hair
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sillonne dans ma tête. Le bureau de Brandon se trouve juste devant moi. À
la une, deux...
Mon compte ne va pas plus loin. Quelqu’un a ouvert la porte de
l’intérieur.
_ Nous avons du travail a rattrapé, toi et moi vas-y entre, qu’est-ce
que tu attends.
_ Euh ok. Je suis là donc on peut commencer.
Décidément, j’ignore la raison pour laquelle, je suis venue le
trouver. Brandon m’installe sur un fauteuil. Il est décidé à ce que nous
ayons une petite conversation.
_ C’était quoi ça ?
Je lève des yeux ennuyeux vers lui, pas sûre de comprendre.
_ Honnêtement, je ne vois vraiment pas de quoi tu parles.
Il contourne son bureau et vient s’asseoir sur la table, me faisant
face.
_ T’es sérieuse là ? Tu viens de passer près d’une semaine, exilée
Dieu seul sait où, sans laisser le moindre indice, la moindre trace de toi et
tu me dis que tu ne sais pas de quoi je parle. Helena les gens ne
disparaissent pas comme ça, tu t’es carrément volatilisée, plus rien, partie.
_ Je n’étais pas d’humeur à travailler. Dis-je calmement pour
baisser la tension.
Brandon semble prit au dépourvu.
_ Mais qui te parle de job ? Il s’agit de nous…
_ Il n’y a pas de nous Brandon. Je l’interromps gravement.
Mais qu’est-ce que je fais ? Mais qu’est-ce que je fais ? Mais
qu’est-ce que je fais ? Bon sang pincez-moi je rêve.
_ Est-ce que tu te fou de ma gueule Helena ? S’enquit-il médusé.
Je déglutis. Il attend une réponse et je vais être sincère avec lui.
_ On a couché ensemble, c’est vrai (j’inspire) mais honnêtement, je
ne nous vois pas en couple Brandon. N’en fais pas une affaire personnelle,
c’est juste que tu ne m’inspire pas vraiment confiance.
_ Tu viens de dire quoi là ? Mais qui t’as parlé de former un
couple ? On a juste passé du bon temps ensembles, néanmoins je voulais
que tu aies une explication à me donner.
Aïe. J’aurais mieux fait de me taire. Maintenant je connais ses
sentiments.
_ Pourquoi faire alors ? Puisque tu ne m’aimes pas.
L’écho raisonne autour de nous. J’ai l’impression d’avoir crié si fort
dans un tonneau vide. L’atmosphère devient pesante dans ce bureau. J’y
suis peut-être allé un peu fort sur ce coup.
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