Page 52 - J'aime autant te hair
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Nageant dans une douce euphorie, ma raison reprend enfin le
                      dessus. Du même auteur je retiens que plus on pense de façon objective,
                      moins on existe. Il est plus que temps pour moi, d’aller travailler.
                      Maintenant que j’y pense, comment vais-je m’en sortir de ce pas ?

                      Brandon est un homme au caractère virevoltant, irascible. Il est de
                      préférence, que je ne pense guère au tournent des évènements qui auront
                      lieu bientôt. Laissons donc les choses arrivées d’après les lois établies par
                      la providence. Quoiqu’il en soit, l’émoi que génère la présence des
                      Magnus, saura m’habiliter à encadrer Brandon, disant que je l’espère bien.
                             Je frappe à la porte tout doucement, il me demande d’entrer. Dans

                      l’embrasure de celle-ci, je remarque que mon patron, a la tête plongée
                      dans son ordinateur.
                             _ Bonjour monsieur.
                             Silence. C’est quoi son problème. Je me rapproche. M’éclaircis à
                      nouveau la gorge.

                             _ Patron ? J’essaie de rehausser le ton.
                             _ Je t’ai entendu la première fois. Il réplique avec raideur, sans
                      prendre la peine de regarder. Je bats des paupières car son insolence frise
                      le cynisme.
                             _ Vous aviez demandé à me voir tout de suite, si j’ai bien compris.
                      Je danse sur un pied, à nouveau mal aisée.
                             _ Tutoie moi, c’est plus facile, en effet j’ai besoin que tu

                      m’apportes ton soutient. Laisse-moi juste une minute je t’en prie.
                             _ Je ne connais pas grand-chose en hôtellerie monsieur, à part vous
                      apportez du café, prendre vos appels et lire tous vos courriers. Dis-je
                      alarmée. Brandon hoche pensivement la tête.
                             _ Helena cesse de me vouvoyer. Je prends en compte ta remarque,

                      mais ici celui qui suggère c’est moi. Viens t’asseoir à ma place, ne sois
                      pas timide avance, il faut absolument que tu vois ça.
                             C’est une grande première dit donc, le voilà qui est redevenu gentil,
                      mais pour combien de secondes ?
                             Brandon s’extirpe de la chaise pour m’offrir plus d’espace. Je fais
                      ce qu’il me demande. J’ai nettement peur et je déteste ce sentiment de
                      faiblesse. Subjuguer par la beauté des bâtiments qui défilent à l’écran, une

                      seule question me taraude.
                             _ Qu’est-ce donc ?
                             Mes yeux restent scotcher au décor. Brandon fait les cent pas autour
                      de moi. Il prend une l’allure de gentleman. On aurait dit un professeur, qui
                      donne un cours magistral dans un amphi bondé.





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