Page 259 - Revue LITAR 2019
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L’étude a inclus 30 patients avec un sex ratio de 0,1. L‘âge moyen était de 63 [50,80]
                ans. La durée d’évolution de la PR était de 11,7 ans [10mois, 28 ans]. Le dérouillage
                matinal moyen était de 15 [5,60] minutes. Le DAS28CRP était en moyenne de 4,1
                [1,58 ; 6,9]. Une arthrose secondaire du genou a été objectivée dans 43,3 % des cas.
                L’arthrose intéressait le compartiment fémoro-tibial dans la majorité des cas, et était
                bilatérale dans 70% des cas. Le DAS28CRP moyen était de 3,63 [2,23 ; 5] dans le
                groupe 1 et était plus élevée par rapport au groupe 2 (69,2% vs 43,75%, p=0,5). Le
                groupe  1  était  plus  immunopositif  que  le  groupe  2  (69,2%  vs  43,75%,  p=0,1).
                Cependant,  la  différence  n’était  pas  statistiquement  significative  (p=0,5  ;p=0,1
                respectivement  ).  De  même,  la  synovite  était  plus  sévère  (grade  3  mode  B  ou
                doppler) chez les sujets ne souffrant pas de gonarthrose secondaire (55,1% vs 44,8
                % ) sans différence significative ( p=0,4). La PR était plus érosive chez les patients
                du  groupe  1  que  les  patients  du  groupe  2  avec  une  différence  statistiquement
                significative (76,9% vs 23,1% p=0,04).
                Conclusion :
                Les PR compliquées d’une gonarthrose secondaire ne sont pas plus actives mais
                plus érosives, témoignant d’une maladie plus sévère. Ceci doit nous amener à mettre
                en place des mesures préventives de la gonarthrose au cours des PR érosives.


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                151 : RELATION ENTRE OBÉSITÉ ET LA RÉPONSE AUX
                BIOTHÉRAPIES AU COURS DE LA PR
                Frigui M, El Amri N, Zeglaoui H, Khalifa D, Baccouche K, Bouajina E

                Service de Rhumatologie CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie


                Introduction :
                L’obésité est une maladie caractérisée par une augmentation du tissu adipeux, qui
                est  considéré  comme  source  de  cytokines  pro-inflammatoires  comme  le  TNFα.
                Certaines  études  ont  montré  que  les  patients  obèses  ayant  une  polyarthrite
                rhumatoïde  (PR)  ont  une  activité  de  la  maladie  plus  élevée  et  une  réponse
                thérapeutique altérée. L’objectif de notre étude était de rechercher une relation entre
                l’obésité et activité de la PR sous biothérapie.
                Matériels et méthodes :
                Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique portant sur l’étude des dossiers
                des  patients  chez  qui  le  diagnostic  de  PR  était  retenu  selon  les  critères  de
                l’ACR1987 ou ACR/EULAR 2009, évalués initialement, 3 mois et 6 mois après le
                début de la biothérapie.
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