Page 290 - Revue LITAR 2019

Cependant, les résultats montrent que la fréquence allélique de l’allèle T et le
génotype CT sont plus élevé chez les patients de la forme périphérique par rapport
au témoins (pc= 0,046, OR =2,85) ( pc= 0,029, OR = 4, 46) avec une différence
significative d’où l’effet de la susceptible de l’allèle T.
Conclusion :
Les résultats obtenus permettent de conclure à une absence d’association entre ce
gène LRP5 C/T et la susceptibilité à la SA. Toutefois ces résultats méritent d’être
confirmés par des études sur de plus large cohortes.

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180 : ÉVALUATION DES TROUBLES STATIQUES DU PIED AU COURS
DE LA SPONDYLOARTHRITE

Sellami M, Hamdi W, Maatallah K, Ferjani H, Kaffel D, Kchir MM

Service de Rhumatologie, Institut MT Kassab d’orthopédie, Mannouba, Tunisie

Introduction :
Peu d'études se sont intéressées aux troubles statiques du pied chez les patients
atteints de spondyloarthrite (SpA). Le but de cette étude était d’évaluer les troubles
statiques du pied chez les patients atteints de SpA et d’évaluer les facteurs associés
à ces troubles.
Matériels et méthodes :
Etude transversale prospective sur une période de 10 mois durant laquelle nous
avons colligé 50 patients (29 hommes) atteints de SpA répondant aux critères de
l’Assessment of SpondyloArthritis International Society Les patients atteints
d'autres maladies chroniques pouvant avoir un impact sur la statique des pieds n'ont
pas été inclus. Une anamnèse, un examen clinique et podoscopique ont été effectués
pour chaque patient.
Résultat :
L'âge moyen des patients était de 42,6 ± 11,09 ans [20 -79]. La durée moyenne de
la SpA était de 12,4 ± 9,71 ans [2-46]. La SpA était axiale chez 17 patients (34%)
et axiale et périphérique chez 29 patients (58%). Le BASDAI moyen était de 4,4 ±
2,2. L’ASDASVS moyen était de 3 ± 1,1. La BASFI moyen était de 4,5 ± 2,8. Le
BASMI moyen était de 3,4 ± 2,32. La moitié des patients ont rapporté une talalgie
(30%) ou une métatarsalgie (20%) à l’interrogatoire. Le type de pied le plus fréquent
retrouvé était le pied égyptien chez 31 patients (62%). Onze patients (22%)
présentaient au moins une limitation de l'amplitude de mouvement dans les pieds.
Vingt-neuf patients (58%) présentaient des déformations articulaires à type d’orteils
en griffe (16, 32%), hallux valgus (10, 20%), hallux rigidus (2, 4%) et quintus varus 201
(1, 2%). Des anomalies cutanées des pieds ont été observées chez 31 patients (62%).