Page 285 - Revue LITAR 2019
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score  du  TUG  significativement  plus  élevé  par  rapport  à  celle  sans  fractures
                vertébrale  (-6.82  vs  -2.66,  p=0.000).  La  durée  d’exécution  du  TUG  était
                significativement plus longue chez les patientes ayant une fracture vertébrale par
                rapport  à  celles  sans  fracture  vertébrale  (31.11s  vs  18.29  s,  p=0.000).  Un  test
                d’appui monopodal anormal a été significativement plus fréquent chez le groupe
                des patientes ayant une fracture vertébrale (p=0.008).
                Conclusion :
                Les  fractures  vertébrales  ont  été  fréquemment  retrouvées  chez  les  patientes
                présentant une altération de la fonction musculaire.

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                175 : SCIATIQUES SECONDAIRES : ETIOLOGIES MÉCONNUES !

                EL Achek MA, Baccouche K, Farhat A, El Amri N, Zeglaoui H, Bouajina E

                Service de Rhumatologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie

                Introduction :
                La sciatalgie peut être d’origine commune comme elle peut révéler une affection
                sous-jacente grave, on parle donc de  sciatique symptomatique. Nous  proposons
                d'étudier le profil épidémiologique, clinico-biologique et étiologique des sciatiques
                secondaires vues à notre service et d’insister sur des affections rares et souvent
                méconnues pouvant en être une cause.
                Matériels et méthodes :
                Etude rétrospective de 48 observations colligées au service de Rhumatologie Farhat
                Hached de Sousse durant une période allant de 2001 à 2018.
                Résultat :
                Nous avons étudié 48 patients d’âge moyen 57,6 ans [20-88 ans]. Le sex-ratio H/F
                était de 2,42. La médiane de la durée d’évolution des symptômes était de 5,23 mois.
                Les  sciatalgies  étaient  de  trajet  L5 (35,5  %),  S1  (14,5  %)  et  mal  systématisées
                (50%). La douleur était bilatérale dans 41,66 % des cas avec une EVA douleur
                moyenne de 6,62/10. Un déficit moteur était présent chez 10,4 % des patients avec
                un syndrome rachidien et un signe de Lasègue positif dans 29,16 % des cas. Un
                syndrome inflammatoire biologique était retrouvé dans la quasi-totalité des cas avec
                une  VS  moyenne  de  68,27/H1  et  une  CRP  moyenne  de  44,05  mg/l.  Une
                hypercalcémie était présente chez 4 patients. Ces sciatalgie étaient apparue chez 13
                patients qui avaient déjà une néoplasie évolutive. On a eu recours à une IRM dans
                64,5 % des cas qui avait mis en évidence une épidurite dans 8 cas, à une TDM
                lombaire (35,4 %), à une TDM TAP (33,3 %), à une scintigraphie osseuse (39,6 %)
                et  à  une  biopsie  (20,8  %).  Sur  le  plan  étiologique,  les  métastases  osseuses    196
                occupaient la première place (56,2 %) dont le primitif était la prostate dans 33,3%,
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