Page 283 - Revue LITAR 2019
P. 283

Conclusion  :  penser  à  la  lipomatose  épidurale  devant  une  lombo-radiculalgie
                notamment chez les sujets obèses.

               ------------------------------
                173 : LES FRACTURES VERTÉBRALES NON OSTÉOPOROTIQUES
                Ben Abla H, Habachi M, Ferjani H, Maatallah K, Ben Nassib D, Hamdi W, Riahi
                H, Kaffel DH, Bouaziz M, MM kchir

                Institut d'orthopédie Kassab

                 Introduction :
                Les  fractures  vertébrales  (FV)  sont  un  motif  d’hospitalisation  fréquent  en
                rhumatologie et nécessitent une exploration à visée étiologique vu les complications
                qui  peuvent  en  découler.  Le  but  de  ce  travail  est  de  décrire  les  différentes
                pathologies responsables de fracture vertébrale en dehors de l’ostéoporose.
                Matériels et méthodes :
                Etude rétrospective de (2009 à 2019) ayant colligé vingt patients hospitalisés au
                service  de  rhumatologie  de  l’Institut  Mohamed  Kassab.  Les  données
                sociodémographiques, cliniques biologiques et radiologiques ont été recueillies.
                Résultat :
                Vingt patients étaient retenus avec un âge moyen de 57,6 ans (22ans – 78ans).Il
                s’agit de 12 femmes et 8 hommes qui consultaient pour des rachialgies dont 13
                mécaniques et 7 inflammatoires, associées à une altération de l’état général (4 cas),
                à une fièvre ( 3 cas) à des douleurs osseuses diffuses (4 cas), à une radiculalgies (2
                cas), et à des signes de compression médullaire(3 cas). Les radiographies standards
                montraient 12 tassements cunéiformes, 5 fractures biconcaves et 3 en galette, un
                recul du mur postérieur était associé dans 4 cas. Le siège de la FV était multiple
                dans 11 cas dont 5 présentaient au moins une fracture au-dessus de D4, et la FV
                était unique dans 9 cas. Sur le plan biologique, 10 patients avaient une perturbation
                du  bilan  phosphocalcique  (une  hypocalcémie  était  notée  dans  8  cas,  une
                hypercalcémie 3cas , hypophosphorémie 7 cas, une élévation des PAL 9 cas, faible
                taux  de  vitamine  D  10  cas),  quatre  patients  avaient  un  pic  monoclonal  et  une
                hypogammaglobulinémie était notée chez 2 patients. Le syndrome inflammatoire
                biologique  était  présent  dans  8  cas.  La  PSA  était  élevée  chez  un  seul  patient.
                L’enquête étiologique avait abouti à une ostéomalacie par hypovitaminose D dans
                8  cas,  à  une  maladie  de  Paget  (2  cas),  post-traumatique  (L5)  1  cas  et  une
                spondylodiscite infectieuse à germe banal (1 cas). Une ostéopathie maligne était en
                cause dans 11 cas : un myélome multiple dans 8 cas (dont 1 non sécrétant et 2 à
                chaine  légère),  une  métastase  osseuse  3cas  (secondaire  à  un  cancer  du  sein  (2
                patientes) et de prostate dans 1 cas).
                                                                                                           194
   278   279   280   281   282   283   284   285   286   287   288