Page 278 - Revue LITAR 2019
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168 : EFFET DES ONDES DYNAMIQUES PROFONDES SUR LES
                RACHIALGIES COMMUNES

                Zouaoui K, Mouhli N, Moalla H, Attia H, Rahali H, Ksibi I, Maaoui R

                Service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle de l’Hôpital Militaire
                Principal d’Instruction de Tunis


                Introduction :
                La rachialgie constitue un motif fréquent de consultation en médecine physique. La
                physiothérapie antalgique occupe une place importante dans la prise en charge de
                la douleur en milieu de rééducation. Les objectifs de notre étude étaient d’étudier le
                retentissement des rachialgies sur la capacité fonctionnelle et la qualité de vie et
                d’évaluer l’effet des ondes dynamiques profondes sur ces différents paramètres.
                Matériels et méthodes :
                Étude prospective menée au service de médecine physique de l’Hôpital Militaire
                Principal d’Instruction de Tunis, incluant les patients qui ont consulté pour une
                rachialgie commune. Les données socio-démographiques ont été recueillies. Une
                évaluation  clinique et instrumentale a été  effectuée avant et après 8 séances de
                rééducation par les ondes dynamiques profondes. Les paramètres étudiés étaient :
                La  mobilité  rachidienne  par  l’indice  de  Shöber  et  la  distance  doigts-sol,  Une
                évaluation de l’intensité de la douleur (EVA : échelle visuelle analogique), Une
                évaluation  de  la  capacité  fonctionnelle  (ODI  :version  française  de  l’Oswestry
                Disability Index), et une évaluation de la qualité de vie par le SF12 .
                Résultat :
                Vingt-six  patients  étaient  inclus.  L’âge  moyen  était  de  42  ans.  La  lombalgie
                commune présentait le motif principal avec une fréquence de 92,3%. Les autres
                patients  avaient  une  cervicalgie  commune  (7,7%).  L’évaluation  clinique  avait
                objectivé un syndrome rachidien chez 19 patients et une rétraction des plans sous
                pelviens dans 96,15% des cas. L’EVA douleur initiale moyenne au repos et à l’effort
                était respectivement à 5,46/10 et 8,15/10. Le score d’handicap fonctionnel (ODI)
                initial moyen était de 55,6 %. Le score de qualité de vie physique initial moyen était
                à 24,64. Nos résultats sont en faveur d’une amélioration de ces différents paramètres
                après l’intégration aux séances d’ondes dynamiques profondes (p<0.05).
                Conclusion :
                La rééducation du rachis par les ondes dynamiques profondes constitue un moyen
                thérapeutique simple non invasif et efficace.



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