Page 51 - Paul THUNISSEN
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Bien sûr il se substituerait totalement ou en partie (selon les courants de pensée) aux

              nombreuses allocations dont bénéficient les citoyens. Ce qui est normal.  Il ne faut quand
              même pas vouloir le beurre et l'argent du beurre.


              Ne fusse que pour accepter l'idée que le « revenu d'existence » pourrait être la bonne
              idée du XXIème siècle, nous devons abandonner nos certitudes et nous (in)former. Nous

              devons  faire  l'effort  d'évacuer  ce  cliché  enraciné  dans  notre  subconscient  que  cette
              révolution rendra les gens paresseux et favorisera le déclin de nos sociétés, car rien

              n'est moins sûr.


              Imaginons toujours... que chacun d'entre nous, indépendamment de son statut, de son

              âge ou de son activité, dispose de ce revenu garanti. Quel serait notre comportement ?
              Quel sens donnerions-nous à notre existence ?



              Du seul fait de son existence, chaque être humain n’aurait-il pas le droit à un revenu qui
              lui permette de se sentir vivant !


              Pourquoi en reparler maintenant ?

              Le mensonge des têtes d'affiche.


              Les politiciens font miroiter que tout ira mieux. Ce n’est pas nouveau. Il y a quarante ans
              que j'entends cette sérénade, mais il faut se rendre à l'évidence que le plein emploi

              connu lors des Golden Sixties est un miracle de l'histoire et ne se répétera pas, car la
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              croissance et les ressources du sol sont forcément limitées. , les PME disparaissent et
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              ne se renouvellent pas , les impôts augmentent mais sans aucune compensation et la
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              pauvreté gagne chaque jour du terrain .
              Et parallèlement, grâce aux subsides (en d'autres temps on appelait cela des « pots de

              vin »)  et  à  la  faible  imposition,  les  multinationales  accroissent  constamment  leurs
              bénéfices  et  réduisent  leur  personnel  et  les  spéculateurs  engrangent  des  bénéfices

              plantureux.




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               Chez nous en Belgique, nous avons assisté aux fermetures successives des charbonnages et à la fermeture progressive
                 des Hauts Fourneaux.
              48 Si l'on en croit la Libre du 31 décembre 2013, les PME ont été au nombre de 12306 à fermer en 2013 entraînant avec elles
                 la perte de 27.912 emplois. C'est 11% de plus qu'en 2012.
              49 Le 16 octobre 2010, la Libre nous informait qu'un belge sur 7 vivait en dessous du seuil de pauvreté (899 €/mois pour un
                 isolé et 1888 €/mois pour un ménage de 4 personnes), soit 14,7% e la population.
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